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Parce que la guerre a souvent été l'apanage de castes privilégiées et parce qu'ils tiennent par-dessus tout à se distinguer des civils et à afficher l'éclat de leurs triomphes, les soldats ont toujours eu le goût de la parure et sont attachés à la beauté, à la qualité, voire à la richesse des armes, pièces d'équipement ou accessoires qui marquent leur statut autant qu'ils servent leur métier.
Cette volonté d'ostentation et cette appétence pour le superflu, qui touchent jusqu'à aujourd'hui les officiers comme les hommes du rang, ont pu prendre des formes différentes selon les époques, la position de ces soldats ou la nature des régimes politiques qui les arment.
Loin de n'être qu'un caprice que s'autorisent les militaires les plus aisés, le luxe participe de leur identité, désigne leur rang, le degré d'autorité que leur confère leur statut, leur proximité relative avec le pouvoir suprême. Des objets, insignes ou attributs précieux, sanctionnent aussi leur valeur et marquent la reconnaissance que leurs hauts faits leur ont attirée.
C'est à la découverte de ces objets d'exception qu'invite ce catalogue d'exposition du musée de l'Armée. Croisant plusieurs approches, historique, anthropologique et esthétique, l'ouvrage met en relief la façon dont les fastes guerriers contribuent à l'éclat et à la légitimité du pouvoir politique, comment ils récompensent le mérite et répondent au désir d'assimilation ou de distinction au sein du groupe.
Près de 200 chefs-d'oeuvre d'armurerie ou d'arquebuserie, mais également d'orfèvrerie, de broderie, d'ivoirerie ou de sellerie, dont de nombreux détails sont présentés, permettront aux lecteurs de s'émerveiller devant ces bijoux, accessoires de mode ou pièces de haute couture... tous réservés à l'usage exclusif des guerriers d'hier et d'aujourd'hui.
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