Lorsque Violaine revient de Rome, où elle a passé six mois, elle retrouve ses parents métamorphosés : son père Jordan s'est pris de passion pour l'art contemporain. Entouré d'escrocs qui cherchent à lui soutirer de l'argent, sa maison est devenue un musée dédié à la parole creuse et à l'arrogance. Marie, la femme de Jordan, est au bord de la crise de nerfs. Violaine va chercher par tous les moyens à ramener le calme dans la maison familiale en chassant les beaux-parleurs qui manipulent son père.
Pour tous les amateurs de Molière, l'influence ici en est grande et appréciable. Les codes et les esthétiques se mêlent agréablement, et cette comédie-ballet façon 17ème siècle n'en est pas moins une pièce de son époque, très actuelle, qui fait sourire et rire, et qui interroge. Je l'ai lue d'une traite, on se laisse happer par ce bel univers.
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