80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Elle a 22 ans, habite Paris et fait partie d'une jeunesse abonnée aux petits boulots depuis longtemps pour financer ses études, puis pour faire face au chômage une fois que celles-ci touchent à leur fin. Léa Frévedal ne prétend pas être représentative de l'ensemble de cette génération que l'on a pu appeler «Y» tant elle semble branchée en permanence, mais d'une catégorie bien réelle pour autant. Elle revendique surtout la spécificité de cette jeunesse par rapport à ceux qui la précèdent et qui selon elle, en ignorent presque tout, tellement ils tentent de la rapprocher de leur propres expériences.
Car le monde a changé, et sans doute cette génération est la première à « galérer » sans pouvoir forcément nourrir l'illusion d'un avenir meilleur, obligée à une lucidité que lui impose les parents, les professeurs comme les médias.
Ce livre, écrit avec les mots de cette jeunesse écorchée, souvent drôle, souvent triste aussi, voudrait donner une autre image que celle d'un groupe de jeunes naïfs et insouciants. Il voudrait que soit reconnue la difficulté singulière d'être jeune dans un monde en crise. Il voudrait enfin faire remarquer l'élan, l'énergie, la créativité qui existe malgré tout et fera le monde de demain.
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