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Léon Pourtau

Couverture du livre « Léon Pourtau » de Paola Gribaudo aux éditions Skira
  • Date de parution :
  • Editeur : Skira
  • EAN : 9788857223407
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Lorsque l'on évoque les pionniers du pointillisme, les noms célèbres de Seurat, Pissarro et Signac, viennent spontanément à l'esprit des amateurs d'art. Ces artistes de génie, ont en leur temps innové en appliquant sur la toile la technique, nouvelle, dite du contraste simultané. L'effet est... Voir plus

Lorsque l'on évoque les pionniers du pointillisme, les noms célèbres de Seurat, Pissarro et Signac, viennent spontanément à l'esprit des amateurs d'art. Ces artistes de génie, ont en leur temps innové en appliquant sur la toile la technique, nouvelle, dite du contraste simultané. L'effet est saisissant à qui admire leurs oeuvres, et leur travail est inscrit à jamais dans la mémoire des hommes. Parmi la poignée d'artistes qui les accompagnait dans leur quête de perfection, il en est un, aux talents multiples, et à la sensibilité prégnante, qui côtoya leur volonté de changer la vision du monde : Léon Pourtau.
Né à Bordeaux en 1868, il rejoignit la capitale à 15 ans, où il développa son premier talent, la musique, devenant un clarinettiste apprécié de ses contemporains.
Mais c'était surtout dans le domaine des arts graphiques que Léon Pourtau désirait s'épanouir, révélant ainsi un autre talent :
L'art de dépeindre le monde qui l'entourait.
C'est par la technique du « pointillé », qu'il maîtrisait dès 1890, qu'il s'imposa comme artiste peintre, au point de ne prendre du plaisir que dans cet art, au détriment de la musique, son gagne-pain. Il connut les plus grands pointillistes, fut l'ami de l'un d'entre eux, Louis Hayet, et puis, il partit faire fortune aux États Unis d'Amérique, comme clarinette solo à l'Opéra de Boston. Là encore, il fut sur les traces des plus grands peintres de l'École américaine, exposant ses toiles à Philadelphie.
Mari aimé, et camarade apprécié, Léon Pourtau envisageait de peindre le bonheur qu'il vivait, mais le destin ne l'entendait pas ainsi.
Par un matin brumeux de juillet 1898, le paquebot qui le ramenait en France fit naufrage, entraînant l'artiste dans les abîmes.
Après les quelques hommages que ses amis lui rendirent, le peintre tomba dans un oubli total, jusqu'en 1971, où lors d'une vente aux enchères, trois de ses oeuvres furent vendus à des amateurs éclairés, révélant ainsi toute l'étendue de ses talents.

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