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Le Torero Caracho (1926) occupe une place à part dans la production romanesque de l'écrivain castillan ainsi que dans la littérature d'inspiration taurine. C'est à la fois le plus célèbre et peut-être le plus espagnol des romans de Ramón Gómez de la Serna. Il paraît dans une traduction qui tente d'en restituer la poésie, en éclairant le vocabulaire taurin avec lequel l'auteur joue continuellement. Tandis que Córcoles, le beau-père du héros, ne peut supporter la retraite et la mort paisible qu'il s'est préparée dans son domaine de Torrelodones, Caracho, fils d'une concierge et d'un garde civil de Madrid, a repris le flambeau et fait vibrer le public des Arènes. Nous sommes en 1921, et Ramón Gómez de la Serna nous fait entrer dans la vie privée d'un grand matador. Dans son ombre, Rosario, la maîtresse exubérante et passionnée, Cassandre comique et émouvante, le supplie de prendre sa retraite. Durant cette temporada la rivalité entre Cairel et Caracho, les deux gloires du toreo espagnol, s'exacerbe sur fond de guerre coloniale. C'est tout l'esprit de la fête espagnole que Ramón restitue entre le rire et les larmes, transfigurant
poétiquement la corrida qui devient sous la plume de Ramón Gómez de la Serna une métaphore de la vie dont chaque événement révèle de manière inquiétante la nature tauromachique.
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