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Le théâtre de Jean Genet (1910-1986) se compose d'une poignée de pièces : Les Bonnes, Haute surveillance, Elle, Splendid's, Le Balcon, Les Nègres, Les Paravents.
Cette ouvre majeure a suscité le scandale tout autant qu'elle a intéressé parmi les plus grands metteurs en scène du XXe siècle. Elle exacerbe le " fictif ", le semblant, l'illusion. Elle est politique mais d'une drôle de politique, acharnée à arpenter le territoire du négatif. Elle est, en effet, écrite " contre " : contre les Blancs, la société, contre Genet lui-même. Mais elle se révèle être aussi un fabuleux chant d'amour adressé au théâtre. " Que perdrait-on si l'on perdait le théâtre ? ", demandait-il en 1967. Une telle question ne se pose pas moins aujourd'hui. Le Théâtre de Jean Genet essaie, tant que faire se peut, d'y répondre et, pour cela, de suivre les pistes qu'indiquent ses pièces et ses nombreuses réflexions sur le théâtre.
Olivier Neveux est Professeur d'histoire et d'esthétique du théâtre à l'Université Lyon 2. Il est l'auteur, notamment, de Théâtres en lutte. Le théâtre militant en France des années 1960 à aujourd'hui (La Découverte, 2007) et de Politiques du spectateur : les enjeux du théâtre politique aujourd'hui (La Découverte, 2013).
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