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Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville. L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville. De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
On ne présente plus l'auteure et encore moins son célèbre roman le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates qu'elle avait co-écrit avec sa tante aujourd'hui décédée.
Là, la lecture, fut d'un autre acabit. Autant j'avais aimé le premier opus, autant j'ai trouvé que celui-ci souffrait de terribles longueurs.
Layla, jeune femme bien née et ne faisant que ce dont elle a envie, se voit contrainte de gagner sa vie quand elle tient tête à son père en refusant d'épouser un jeune homme pourtant très bien de sa personne. Mais nous sommes en 1938 et le poids des convenance est très fort. La voilà donc expédiée en Virginie-Occidentale, dans la petite ville de Macédonia, afin de rédiger un livre pour les 150 ans de la bourgade. Elle sera alors accueillie et hébergée par les Romeyn, une famille du coin ayant fait faillite depuis l'incendie de leur usine et qui cache bien des secrets. Layla sera malgré elle entraînée dans un tourbillon de révélations, ballotée entre le charismatique Felix Romeyn, ses deux filles, ainsi que sa soeur, la douce et indépendante Jottie.
Ce livre, lu en anglais (je ne comprends d'ailleurs pas le titre français qui n'a rien à voir avec l'original, The Truth according to us, certainement un effet de style ou pour rappeler le précédent roman de l'auteure), fait 600 pages. Et les 500 premières furent assez barbantes même si j'y ai trouvé trois ou quatre petites choses sympathiques. Sinon, l'auteure nous abreuve de détails inutiles, de digressions qui n'apportent rien à l'histoire et nous perd - en tout cas m'a en partie perdue - dans sa narration. Elle a pris le parti d'opter pour différents points de vue - la petite Willa, fille aîné de Felix, ainsi qu'un narrateur omniscient - , pas de souci particulier là-dessus, j'aime bien même en général, sauf que le procédé était assez mal exploité et que ça rendait le tout lourd et confus. Et même si j'ai été quelque peu ralentie par la langue - je n'ai plus autant l'habitude de lire en anglais - je pense aussi que la barrière linguistique n'est pas seule en cause.
Heureusement que tout s'accélère dans les cent dernières pages, un peu tard tout de même.
En résumé, un roman sur les secrets, sur la famille, sur l'amour aussi. Il pourra ravi les amateurs du genre même si pour moi il ne restera pas dans les annales.
Après avoir planté le décor de cette petite ville de Virginie où arrive Layla, nous voilà dans l'intimité de cette famille singulière où elle va devoir vivre pendant un été et allait de surprise en surprise.
Des personnage haut en couleur, des rebondissements, des secrets de famille enfin révélés, sur fond problèmes de société américaine on ne s'ennuie pas une seconde tout au long de ces presque 700 pages.
Un roman divertissant idéal pour l'été.
Layla Beck, fille d’un sénateur, habituée aux fastes du New Jersey, refuse d’épouser le parti choisi par son père et celui-ci lui coupe les vivres. Il l’oblige à travailler et la voilà donc contrainte de s’exiler à Macedonia, petite ville dont elle doit écrire l’histoire pour une agence gouvernementale.
Alors que Layla pense s’ennuyer à Macedonia, elle est hébergée dans la famille Romeyn, ancienne propriétaire de la manufacture de chaussettes, dont chaque membre semble avoir ses petits secrets : dans la fratrie, la tante Jottie, qui n’oublie pas son fiancé mort dans l’incendie de la manufacture des années auparavant, mais semble prête à refaire sa vie avec un autre jeune homme et se sent coupable ; les jumelles Minerva et Mae et leurs maris ; Emmet, le plus jeune frère militant et enfin Felix, dont les activités sont troubles, qui élève de loin en loin ses fillettes, dont Willa douze ans qui entame son adolescence et aspire à grandir très vite. Et puis surtout, Willa déteste Layla, car celle-ci lui vole le peu d’attention prodiguée par son père.
Layla va essayer de faire sa place tout en écrivant les mémoires de la ville, et donc d’une certaine façon, de la famille Romeyn.
Tantôt narration, tantôt échange épistolaire, tantôt relation par Willa, 12 ans, la fille de la famille, Le secret de la manufacture de chaussettes inusables fait entrer le lecteur dans cette petite ville dont chaque habitant connaît une anecdote, réelle ou imaginée. On souffre de la chaleur moite avec eux, on assiste aux discussions du soir sur la terrasse, on suit Willa qui cherche à mieux connaître son papa, on assiste aux entretiens de Layla pour l’écriture de son livre. Au fil du temps, les langues se délient, les caractères se révèlent, jusqu’à faire jaillir la vérité.
Il est difficile de déterminer qui est vraiment l’héroïne dans ce livre, j’aurais tendance à m’attacher à Willa, dont le récit est le plus important. Un livre sympathique, mais que j’ai trouvé un peu long.
lirelanuitoupas.wordpress.com
Un bon roman sans conteste
Un peu long à démarrer mais sympa tout de même.
C'est le deuxième livre que je lis d'Anne Barrows. Le roman épistolaire "le cercle littéraire dès amateurs d'épluchures de patates" m'avait beaucoup plu.
"Le secret de la manufacture des chaussettes inusables" est lui aussi très bien écrit et l'auteure vous emporte dans son univers. Vous sentiriez presque la canicule de Macedonia, au cœur de la Virginie occidentale !!
Les personnages sont extrêmement bien décrits et on s'attache à chacun d'entre eux car ils prennent la parole chacun leur tour au fil des paragraphes.
Le contexte historique est bien amené également et on retrouve aussi ses échanges de lettres que j'avais beaucoup aimé dans le premier livre même si ici ce n'est pas exclusivement des lettres...
À lire absolument !
le pb quand nous avons tant aimé un livre précédent c'est d'attendre peut être trop du suivant ...
j'ai adoré Les amateurs d'épluchures de patates que j'ai lu plusieurs fois.
celui ci m'a paru fade
Après Les amateurs d'épluchures de patates, je me faisais une joie de retrouver ce nouveau roman. J'ai été déçue par cette lecture qui m'a semblé longue.
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