Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le sage et le caporal ; les pères

Couverture du livre « Le sage et le caporal ; les pères » de Jacques Decour aux éditions Farrago
  • Date de parution :
  • Editeur : Farrago
  • EAN : 9782844900982
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" S'il fallait au roman une moralité, ce pourrait être celle-ci : la révolte, la vie irrégulière, la drogue même ne sont pas moins décevantes, pour un garçon bien né, que le renoncement et le travail bourgeois.
Tout cela se ressemble, c'est à mettre dans le même sac ", dit Jean Paulhan du... Voir plus

" S'il fallait au roman une moralité, ce pourrait être celle-ci : la révolte, la vie irrégulière, la drogue même ne sont pas moins décevantes, pour un garçon bien né, que le renoncement et le travail bourgeois.
Tout cela se ressemble, c'est à mettre dans le même sac ", dit Jean Paulhan du premier roman d'un jeune auteur (Jacques Decour a vingt ans), qu'il publie en 1930. Le Sage et le Caporal, c'est l'histoire de deux frères, deux jeunes bourgeois à la charnière de l'adolescence et de l'âge adulte, tout occupés, chacun de son côté, de trouver un sens à leur vie. L'un s'enfuit pour vivre sa vie, l'autre part pour se faire une situation.
Ils aiment, souffrent, se réfugient tour à tour, l'un et l'autre, dans la religion ou le banditisme... À défaut de se déclasser, l'aîné choisit la mort et le second se résigne à jouer le jeu social. Tout ceci est mené d'une plume alerte et changeante à travers nombre de scènes d'une drôlerie rare et pleine d'ironie.
D'un ton plus grave est le second roman : Les Pères (1936). Les pères, ce sont les aînés, tous ceux qui ont obtenu - au prix de quelles concessions ? - de vieillir, de vivre.
Le premier, père adoptif de Michel, voudrait lui laisser sa fortune que celui-ci refuse ; le deuxième lui apprendra à éveiller en lui, au-delà des débats de conscience, le " démon qui décide juste " ; le troisième enfin, père adopté par Michel, lui fait découvrir un moyen de se tolérer soi-même : savoir " se relier " aux autres hommes.

Donner votre avis