Tout projet politique, soucieux de situer l'homme et la cité à leurs justes places dans l'évolution du monde se réfère, souvent sans le savoir, au principe de formation. Aucun projet politique ne sera formateur si volontairement il ne prend la mesure - pour la corriger le cas échéant - de la charge formatrice trop souvent négative de l'économie et des médias. Il n'existe pas de problème social, de difficulté collective, qui ne trouve sa racine, et par conséquent sa solution, dans un processus formateur.
Après le rappel de quelques bases théoriques de la formation continue - Crozier, Friedberg, Oudo - et de quelques mises en oeuvre réussies, en particulier en Scandinavie, l'ouvrage analyse le rôle de ces grands agents formateurs que sont la communication, l'économie et la politique.
Il explore enfin trois directions dans lesquelles la formation peut, à court terme, effectuer sa mission de « révolution tranquille ».
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