"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Où en êtes-vous avec l'autre ? À cette question, nous répondrons ou plutôt, vous commencerez de répondre vous-même sur votre vélo, en chemin, vous serez seul ou seule en selle le premier jour, de l'aurore jusqu'à seize heures de l'après-midi au moins. Partez d'où vous vous voulez mais ne roulez pas au-dessous de cent vingt kilomètres durant ce premier jour. Nous nous retrouverons, tous et toutes, au point de rendez-vous : La Ferté-Hacquise. Sur place, vous passerez les trois épreuves avec la personne de votre choix, premièrejouriste elle aussi. À bientôt. Les premiersjouristes.» Une lettre. Un message sur un répondeur. Sur la foi de deux appels, Karima Benetit et Gabriel Ostür, de part et d'autre de l'Europe, préparent leur monture cycliste pour prendre la route. Défi, appétit d'odyssée, joie du regard porté loin sur collines et vallées, prière cosmique ? Tout cela peut-être. On ne saura jamais expliquer une décision. On deviendra autre à soi-même et à l'autre. L'autre ? Cette insulte qu'une femme à l'imperméable vous jette sur le bord du chemin ? Cet aigle fondant sur un lapin ? Cette forêt faisant chanter Karima juste avant l'orage venu ? Ludovic Hary nous invite à partager une allégorie faite de surprise, d'aléatoire, de rebondissements poétiques. Chant, fable métaphysique et géopolitique, Le premier jour, société secrète explore le mystère et la puissance de la langue circulant entre les êtres, le jeu qui les lie : ludique et articulatoire, ému et rieur.
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