L'autrice de "Radium Girls" partage avec vous ses lectures les plus mémorables
Sous ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons, la jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
L'autrice de "Radium Girls" partage avec vous ses lectures les plus mémorables
Une sélection de romans jeunesse palpitants, drôles ou émouvants, par Le Divan Perché
Un joli roman jeunesse. L'univers onirique tout en mystère qui est dépeint présage une belle saga. L'héroïne grandit au fil de l'histoire et son arrivée dans la citacielle avec son futur époux va lui permettre de se révéler. Les personnages qui gravitent autour d'elle sont attachants.
Ophélie, habitante de l’arche d’Anima, vit une existence paisible dans son musée. Sous ses airs négligés qui désespèrent sa famille, elle cache des dons rares : ceux de voyager en utilisant les miroirs et de lire les objets, c’est-à-dire retracer leur histoire et celle de leur(s) propriétaire(s). Son existence bascule lorsque sa mère lui annonce qu’elle doit se marier à un parfait inconnu, qui plus est un habitant d’une autre Arche. Ne pouvant se défaire de cet engagement conclu par les Doyennes, au pouvoir d’Anima, elle n’a pas d’autre choix que celui de se rendre au Pôle rejoindre son fiancé, le silencieux et effrayant Thorn. D’intrigues en déconvenues, Ophélie n’a plus qu’un but : survivre, envers et contre tous.
On se laisse porter par l’histoire, avec un enthousiasme modéré. L’univers aussi bien que les personnages semblent caricaturaux. Qu’il s’agisse d’Ophélie la maladroite et presque muette, de son étouffante mère Sophie, toujours dans l’exubérance, au taciturne Thorn, à la très noble Bérénilde, à la masculine Gaëlle, au chevalier, enfant surdoué et psychopathe : tous semblent être des clichés, ce qui les rend peu attachants. Les Arches n’y échappent pas : Anima ressemble à une fusion de la petite maison dans la prairie et de la Comté des Hobbits : collines, verdure, simplicité, fraternité. Le Pôle en est tout l’opposé : un univers froid et dur rempli de nobles plus durs et plus froids encore, un monde d’hypocrisie, de bêtes géantes et de trahison. L’univers n’est pas non plus très bien introduit : le premier chapitre, qui se veut in medias res, n’est pas captivant, ni par les personnages, ni par les événements. On sent que l’oncle y joue le rôle du lecteur, à qui Ophélie annonce une situation de départ… Un peu maladroit…
De plus, cela traîne en longueur. Les pages se tournent, mais il se passe finalement assez peu de choses. Toutefois, une fois entrés dans l’histoire, le livre se lit très rapidement. On sent un véritable potentiel, et le caractère caricatural s’adoucit légèrement vers la fin, avec quelques rebondissements intéressants. L’écriture est à l’image du livre, correcte. L’utilisation de la troisième personne, des temps du passé (y compris le subjonctif imparfait), colle parfaitement avec l’univers fantastique du roman. Il y a toutefois quelques redondances qui deviennent lourdes, des éléments de l’histoire qui nous sont rappelés seulement quelques chapitres plus loin, etc. Le lecteur n’est pas un idiot.
J’ai par la suite continué la saga, qui a su complètement gommer cet aspect trop “caricatural” et s’illustrer comme une saga fantastique originale et complexe. Le tome un n’est donc qu’une mise en bouche, et je ne regrette pas d’avoir poursuivi ma lecture.
Je me suis rapidement attachée au personnage d'Ophélie.
Cette jeune femme naïve et maladroite. Qui est passionnée par son musée et qui cache des dons intrigants.
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J’ai hâte d’en découvrir plus sur le personnage d’Archibald qui m’intrigue de plus en plus et pas seulement parce que j’adore ce prénom.
Bon j’adore vraiment beaucoup.
Un personnage qui charme et qui ne vous laissera pas indifférent.
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En découvrir plus également sur celui de Thorn qui est antipathique mais qui se dévoile de plus en plus.
Malgré ses airs froids, brusquement, distants, on ressent également les blessures de cet homme à travers la magnifique plume de l’auteure.
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La richesse de l’univers et des mondes que l’auteure nous expose est tout simplement bluffante. .
Des personnage riches et qui nous préparent de nombreuses surprise.
Entre le trouble, la surprise les péripéties sont pleines de rebondissements.
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Entre complots, trahisons, meurtres vous ne pourrez qu’être addict à cette saga.
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J’ai tout de suite était captivée par cette couverture qui intrigue. Cette « cité » suspendue dans les airs, votre regard ne peut que s’attarder dessus.
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Un univers fantastique qui me donne la vague impression de l’univers d’Alice au pays des merveilles (que j’affectionne beaucoup) .
J’avance dans le Tome 2 qui me happe également et j’ai hâte de découvrir les suivants.
Ce premier tome fut une lecture des plus agréables, que l’on a envie de savourer.
Des questions qu’on se pose qui ne donne envie que d’en découvrir davantage.
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J’ai hâte de découvrir les aventures d’Ophélie. .
Une grande première pour moi que de lire de la fantaisie jeunesse ! J'étais un peu réticente au début mais ayant entendu beaucoup de bien de cette saga, je me suis lancée et j'en suis sortie ravie !
J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire, à me plonger dans l'univers et l'imagination de l'auteure. Pour moi les premières pages étaient incompréhensibles, beaucoup de mots nouveaux et je n'arrivais pas à me projeter. Mais je me suis accrochée.
J'ai commencé prendre du plaisir dans ma lecture quand Ophélie et ses grandes lunettes se sont envolées pour le Pôle et qu'elle a fait tout un tas de rencontres plus absurdes les unes que les autres. Chaque fois je m'interrogeais sur l'intégrité et la bienveillance des personnages, signe que je me prenais au jeu.
Et quand j'ai fini par dévorer les pages, soucieuse de connaitre la suite, emballée par toute cette aventure, le tome s'est terminé. Qu'est ce que j'ai hâte de lire la suite !
Quel plaisir de relire ce livre ! Je l'ai découvert à sa sortie, il y a quelque temps déjà donc, et j'avais bien aimé ma lecture mais sans plus.
Aujourd'hui, après avoir terminé la saga et avoir un grand coup de cœur pour les deux derniers tomes, j'ai décidé de relire la saga.
Le premier tome n'est pas forcément mon préféré, j'ai toujours autant de mal à rentrer dans ma lecture au début, ce qui est frustrant puisqu'à chaque fois je constate le potentiel de cet univers. Cependant la première partie passée la lecture est plus fluide et je retrouve avec plaisir ces personnages que j'aime tant: Ophélie si atypique et têtue, Thorn froid et maladroit (maladroit ne le décrit pas si bien que ca..), Archibald charmeur, Renard loyal…
Cette saga est à lire absolument, riche en référence et si complexe ! J'ai hâte de continuer ma relecture de la saga !
Roman pour jeunes adultes mais qui au final est pour tous. Très bien écrit avec une histoire mené tambour battant. On ne lâche plus le livre jusqu'à la fin et on en finit plus d'attendre les autres tomes (qui heureusement sont maintenant tous parus). Reste à les relire d'un seul tenant. Un excellent livre.
Il y a longtemps qu’un roman de littérature jeune adulte ne pas autant plu. Celui-ci nous propose un univers si développé et si intriguant, qu’il est difficile de s’en défaire. Tantôt imaginaire, merveilleux, onirique, tantôt cruel, terriblement réaliste et obscur, la Passe-Miroir sait défendre un monde manichéen tout en y exposant ses subtilités et ses faiblesses. En effet, les Arches, soit les îles flottantes qui voguent parmi les nuages, au dessus de notre Terre devenue invivable, présentent chacun des mondes divers et variés, où vivent des Esprits de famille veillant sur leurs populations. Dès lors certains habitants de ces Arches développent des pouvoirs et des dons. C’est le cas pour Ophélie, qui subit un mariage forcé avec Thorn, d’un autre Arche plus sombre et froid.
L’originalité de cette œuvre réside bien évidemment dans l’originalité de cet univers mais également dans la maîtrise des personnages. L’écrivaine décrit des personnalités, des relations, des identités cohérentes. Chaque personnage intrigue, surprend. Celui qui m’a le plus marqué est Thorn, qui s’éloigne de l’archétype du personnage de littérature jeune adulte. On s’y attache au fil des tomes sans comprendre d’où vient cet intérêt envers ce jeune homme détestable, froid, méfiant, incompréhensible et insaisissable.
Bien que les personnages et l’univers pourraient à eux seuls convaincre le lecteur de commencer cette saga, l’intrigue elle-même vaut le détour. Entre réflexions sur la religion, l’idolâtrie, le passé, l’Histoire, la vérité, la réalité, il y a beaucoup d’éléments intéressants. La fin de la saga se perd peut-être entre tous les arcs narratifs et l’envie de terminer cette histoire haletante, cependant la richesse de ce monde ne cesse de s’accroître.
Christelle Debos a réussi une très grande saga française de fantasy qui montre l’inventivité de la littérature jeunesse en constant renouvellement. Une très belle découverte que je conseille à tous, petits et grands.
Le problème quand on lit un tome 1 est quand on n'a pas le tome 2 dans la PAL. Et en ces temps de confinement que l'on vit, il ne l'y rejoindra pas de sitôt.
Au commencement, j'avais acheté ce tome 1 peu avant Noël pour l'offrir à une adolescente de mon entourage. Son père m'a alors prévenue qu'elle l' avait déjà (pas de bol pour moi car ce n'est pas une gamine qui lit beaucoup, preuve en est que cette saga de la passe-miroir, très ardemment conseillée par la libraire à qui je demandais l'avis, a remis à la lecture quelques adolescents comme Harry Potter l'avait fait en son temps). J'ai quand même décidé de le garder et de le lire afin de me faire ma propre opinion. Et ? Je peux dire que le pari est réussi, j'ai vraiment beaucoup aimé.
Je ne vais pas résumer l'intrigue en quelques lignes, cela a déjà été fait, et bien fait. Je vais seulement parler de mon ressenti.
J'ai mis une cinquantaine de pages pour entrer dans le livre- Ophélie, notre héroïne, met quant à elle beaucoup moins de temps pour entrer dans des miroirs- mais dès que ce fut fait, je n'ai plus lâché ce premier tome. Christelle Dabos n'a rien à envier à J.K Rowling au niveau de l'imagination, elle a su créer un monde foisonnant et riche, terriblement bien décrit et parfaitement assemblé. Et ce que j'ai aimé aussi, et surtout, est qu'elle ne prend pas ses lecteurs, jeunes et moins jeunes donc, pour des cons. C'est ce que je reproche souvent à la littérature jeunesse, c'est de ne pas savoir se remouveler, de penser que les ados ne veulent, et ne peuvent lire que des histoires d'amouuuuur stupides où doivent aussi apparaître un vampire ou deux. Et bien là, même si on évolue dans un monde magique, il y a de la recherche et de la complexité. Et ce qui m'a aussi beaucoup plu est la plume de l'auteure. Son vocabulaire est riche et varié, l'écriture travaillée. Et en ça je dis un grand merci à Christelle Dabos.
Je n'ai qu'une envie désormais, me précipiter sur le deuxième livre.
En résumé, un livre que je conseille aux ados ainsi qu'à leurs parents, oncles, tantes et grands-parents, une saga qui pourrait bien vous plaire mesdames et messieurs les adultes.
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