Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au coeur d'une redoutable vérité.
Voilà que j'ai enchaîné le deuxième tome, car l'essayer c'est l'adopter. En effet, on a envie de savoir où tout ça va mener Ophélie mais aussi Thorn, son futur époux, dans ce monde cruel et menteur. Car si lui y a toujours vécu, Ophélie vient d'une arche où il n'y a pas de jeux de pouvoir ni de duplicité. C'est comme si elle avait été plongée dans un bain d'acide et qu'elle devait apprendre à y survivre et même à y vivre pleinement.
Ophélie est amenée à rencontrer Farouk, l'esprit de famille de cette arche et donc l'être le plus vieux et le plus puissant de ce lieu ainsi que l'ancêtre de tous. Il est décrit comme étant d'une beauté fascinante, pourtant il paraît totalement évaporé, a une mémoire défaillante et semble s'ennuyer au delà de tout. En fait il a l'air carrément gâteux. Ce personnage si puissant qui a l'air de ne rien comprendre ni retenir m'a beaucoup amusée.
Ce deuxième tome et ses descriptions des personnages et des décors extrêmement baroques ainsi que les situations extravagantes m'ont parfois fait penser à un film des années 80 tiré d'un livre, Les aventures du Baron de Munchausen. Une espèce de folie qui donne l'impression d'être dans un univers onirique règne en permanence. Des paysages fous, des événements abracadabrants et des individus tous plus fantasques les uns que les autres donnent la sensation de voyager dans un rêve totalement délirant et féerique.
Il y a dans cette histoire une infinité de personnages passionnants, je crois même qu'ils le sont tous. Certains restent insondables dans ce mélange d'(in)humanité en tous genres, du moins pour l'instant… tel l'ambassadeur, l'anticonformiste de service, qui est un vrai tombeur et qui dépasse sans doute parfois les limites. Pourtant j'ai du mal à croire qu'il ne soit que cela. Et le chevalier, cet enfant infect au pouvoir trop grand pour lui et qui en use à mauvais escient. Thorn, le fiancé d'Ophélie, grand dadais maussade et dur, en apparence en tout cas… mais il faut dire que tout bébé on a tenté de le zigouiller ! Je l'aime énormément et assez rapidement on sent des failles, comme si sa personnalité était surtout une carapace.
Et puis des intrigues, des mystères, des menaces, des disparitions… on ne s'ennuie pas un seul instant dans cette histoire totalement prenante.
J'ai tout aimé et j'ai adoré la fin, qui apporte des réponses mais aussi des nouvelles questions. Surtout, chaque révélation semble apporter de nouveaux mystères…
Et bien entendu, À L'ASSAUT DU TOME 3 !!!
Cette saga jeunesse est vraiment une belle découverte. L'auteure nous propose un univers foisonnant aux multiples enjeux. L'héroïne et la galerie de personnages qui l'entoure sont attachants et complexes. Le second tome assoit l'intrigue et laisse beaucoup de possibles pour la suite. Christelle Dabos est une plume à suivre.
J'avais trouvé l'univers du premier tome ainsi que l'écriture de l'autrice très chouettes, et j'ai ainsi voulu découvrir la suite de cette série.
On est toujours sur une histoire de complots, de manipulations et d'enjeux comme pour le tome précédent. Cette fois-ci, en revanche, Ophélie ne va rester sans rien faire, et surtout, elle paraît sous sa véritable identité. L'intrigue m'a plus intéressée que le premier tome, j'ai aimé que l'on s'arrête un peu plus sur les sabliers. On est plutôt sur une enquête sur une partie du roman, et j'ai apprécié la suivre.
On commence aussi à voir des enjeux plus importants qui se dessinent dans ce tome, et qui commencent à nous ouvrir la piste sur les origines de ce monde, sur sa construction et ceux qui en étaient les précurseurs. Et je dois dire que cela en devient d'autant plus intéressant.
J'ai aussi apprécié l'évolution d'Ophélie. Par rapport au premier tome, elle a pris de l'assurance, et tente de faire sa place dans cet univers souvent impitoyable. Elle ne compte plus se laisser faire comme avant, tout en essayant le plus possible d'être en accord avec ses convictions.
Concernant Thorn, on en sait encore que peu sur lui, mais on commence à s'infiltrer sous la carapace qu'il porte en permanence, offrant des prémices d'un personnage qui pourrait me plaire.
L'écriture est toujours l'un des points forts de l'autrice. Elle a toujours une façon de décrire les choses qui me plaît, et c'est vraiment un plaisir de retrouver cette plume.
Malgré tout, je dois dire que je ne suis pas pour autant exaltée par cette saga. Je la trouve très sympa, et l'univers est vraiment cool et recherché, il n'y a aucun doute là-dessus, mais je ne ressens pas l'intérêt puissant que beaucoup de lecteurs ont.
En conclusion, un second tome que j'ai préféré au premier. On va plus loin dans l'intrigue, mais aussi en terme d'enjeux. Je ne suis en revanche pas prise comme d'autres lecteurs qui portent un véritable amour pour cette saga, et même si je lirais certainement le troisième tome, je dois dire que je ne suis pas pour autant dans la précipitation ni dans l'indispensabilité de le découvrir.
Ce tome 2 est tout aussi génial que le premier tome. L’univers est toujours aussi époustouflant avec des mondes et des pouvoirs bluffants. Les personnages sont bien construits, personne n'est tout blanc ou tout noir. On s'attache aux personnages, à la relation Thorn et Ophélie. L'histoire est captivante, elle vous emporte pendant des heures, et il est impossible de poser le roman.
J'ai décidé de commencer fort mon Cold Winter Challenge avec un splendide petit pavé de couleur jaune (c'est pas magnifique, ma couleur préférée) dont j'attendais avec impatience le retour dans ma bibli' municipale. Il faut dire qu'il est très prisé celui-là ! Et celui-là, c'est Les disparus du Clairdelune, le tome deux de la Passe-Miroir. La plupart des lecteurs n'en pensent que du bien, et je fais partie des nombreux qui sont de cet avis-là. Le tome un, Les fiancés de l'hiver, m'avait totalement enchantée, et c'est un an après que je m'attaque au tome deux, qui me faisait pour le coup franchement envie. Certes, je n'ai pas pu intégrer le premier tome à mon challenge, mais le second si, et il convient très bien, car : 1/ Je voulais absolument le lire et l'intégrer dans ma PAL au plus vite 2/ Les personnages y vivent un été glacial. Un dérèglement de météo qui sert mes intérêts, parfait. Mes heures passées dans le train le premier décembre m'ont permis de me délecter de ce petit bijou et de débuter mon challenge du bon pied. Je suis motivée et dans le mood, alors suivez-moi dans mon avis sur cette petite merveille de roman !
Comme vous l'aurez compris, le tome un de la Passe-Miroir m'avait charmée, et Les disparus du Clairdelune est son digne successeur. J'oserais même dire qu'il est encore mieux, qu'il est allé au-delà de mes espérances. Moi qui trépignais d'impatience à l'idée de le lire, je ne regrette pas mon attente douloureuse (infligée par moi-même, c'est du sadomasochisme, oui oui) car je ressors comblée de cette lecture. J'appréhendais aussi légèrement, car mes souvenirs du tome un, avec l'année qui a passé, devenaient un peu flous et j'avais peur de ne pas m'y retrouver (oh, désespoir!). Fort heureusement, Christelle Dabos (ou les éditions Gallimard Jeunesse, je ne saurais dire) est un petit génie qui pensent à ses lecteurs et à leur mémoire défaillante (non, non, je ne parle pas de la mienne. Je connais une Dory en revanche ... Bon, je vais me taire.) en faisant un truc tout simple qu'on devrait voir plus souvent au début de chaque tome d'une saga littéraire : un petit récap' des tomes précédents en une page double. Malinx, le lynx, n'est-ce pas ? Déjà rien que ça, ça m'a ravie car c'est ingénieux et ça m'a mise de bon poil pour commencer ma lecture du roman. Et un bon point, un ! Du coup, j'ai voyagé à nouveau au Pôle avec délice, sans me sentir paumée. J'ai pris un grand plaisir à retrouver ma chère Ophélie, cette petite brunette aux cheveux indomptables, aux lunettes indémodables et à l'écharpe agitée (animée serait l'adjectif substantivé plus exact), qui a la capacité extraordinaire de lire (oui, en italique) les objets et de découvrir quelle est leur histoire, leur vécu, et de traverser les miroirs pour se déplacer. Alors que le mariage d'Ophélie avec Thorn est imminent, je me suis rendue compte que cette dernière avait bien grandi et évolué. Elle n'était plus la petite Animiste qui avait été délogée du confort de son musée et qui n'avait pas su s'affirmer, restant timide et gauche. Si Ophélie avait déjà su m'impressionner dans le tome un de par son courage et sa ténacité, dans ce tome deux, elle m'a bluffée. Sa voix à peine audible s'est affirmée, Ophélie sait dire tout haut ce qu'elle pense tout bas, et rester elle-même dans ce monde corrompu et où tout est illusion. Alors que dans le tome un, Ophélie devait se travestir pour se cacher, désormais, elle affirme haut et fort sa différence, sa fierté d'être animiste, et elle proclame ses opinions sans avoir honte et malgré les soucis que ça peut lui apporter, à elle, à sa famille et à celle de Thorn. Des dangers, elle devra en affronter dans ce tome deux, qui s'est révélé une pépite (comme dit plus haut) en matière de mystères à résoudre et de questionnements sur l'univers dans lequel on s'immerge le temps de la lecture. Tout d'abord, on rencontre le personnage de Farouk, esprit de famille de l'ensemble du Pôle, et donc celui de Thorn, Berenilde et Archibald entre autres, pour ne citer qu'eux. Ce personnage m'a fascinée de par l'importance capitale qu'on lui donne, et ça il en a. Le récit alterne entre les aventures d'Ophélie à la Citacielle, et des Bribes qui nous amènent à nous questionner sur Dieu. Qui est Dieu au sein de ce monde ? Quel est son lien avec les esprits de famille ? Leurs rapports entre eux ? Entre Dieu et les hommes ? Cette question est centrale dans le récit de ce second tome et je dois vous avouer que cela m'a pris de court, je ne m'y attendais absolument pas. On pourrait penser que cela n'a rien à voir avec la choucroute, avec le futur mariage d'Ophélie et de Thorn, à l'enjeu de cet union, mais au contraire ça a tout à voir. Oserais-je vous en dire plus ? Je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir. Disons que Dieu a façonné le monde dans lequel les personnages évoluent, et Dieu se croit tout permis, de faire à sa guise. Et Dieu fait des bêtises, des grosses bêtises. Dans la pléiade de personnages que comporte cette saga, saurez-vous le reconnaître ? Car Dieu se cache, et il n'attend que le bon moment pour frapper ... J'espère avoir titillé votre attention, je vous assure, ça vaut vraiment le coup d'œil ! Pour en revenir à Farouk, c'est un personnage que j'ai trouvé à la fois répugnant et odieux, à toujours être languissant, ennuyé et inconscient, mais c'est aussi un personnage qui m'a fait une grande impression, de par le pouvoir enfoui en lui, son influence, et cette gêne et cette douleur qu'il occasionne quand il porte son attention sur vous (comprenez par là, sur Ophélie). La pauvre, à chaque fois que Farouk posait trop intensément les yeux sur elle, j'avais l'impression qu'on m'enfonçait des vis dans le crâne (quelle belle métaphore), c'était horrible (non, tu crois ?). Vous l'aurez compris, ce personnage m'a profondément perturbée, je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui. En tout cas, il est un personnage essentiel de ce second tome, chacune de ses décisions a des répercussions importantes pour que l'histoire puisse avancer, et on découvre également le passé de ce personnage, qui vit depuis des siècles, et c'est pour le moins surprenant et impressionnant. Notre regard sur lui change de suite avec la connaissance de ce passif très pesant.
Ophélie va devoir s'affirmer face à cet énergumène, se faire sa vice-conteuse, puis sa grande liseuse familiale, se plier à ses désirs pour protéger Berenilde, son enfant, et surtout elle-même, sans pour autant perdre de son mordant et de sa répartie nouvellement acquis. Elle sait dire la vérité à ce phénomène droit dans les yeux sans pour autant lui manquer de respect, et je trouve cela admirable. En même temps qu'Ophélie doit s'acclimater et se faire une place face à l'hostilité du Pôle, d'étranges disparitions occurrent (d'où le titre de ce tome, haha) et nous mènent dans une enquête presque policière passionnante. On cherche les points communs entre les différents disparus, le pourquoi du comment, quel pourrait être leur ennemi commun, et par quel moyen celui-ci a réussi à faire se volatiliser ses cibles dans l'un des lieux les plus protégés et sécurisés de la Citacielle, à savoir le Clairdelune, qu'on avait pu découvrir en long, en large et à travers dans le tome un. Cette enquête, menée par notre si ponctuel et imperturbable Thorn, dont je suis tombée éperdument amoureuse au fil de ma lecture, je dois bien l'avouer (j'ai un truc avec les Thorn, cherchez pas mdr ! Déjà avec le Thorne des Chroniques lunaires, c'était comme ça, et pourtant ils sont bien différents l'un de l'autre !), crée un vrai noyau de stress, de tension dans l'histoire qui nous captive jusqu'au dénouement finale qui, croyez-moi, saura bien vous surprendre. J'ai été embarquée dans cette enquête où Ophélie tente tant bien que mal de rendre service grâce à ses talents de liseuse, malgré sa maladresse légendaire, qu'elle commence à perdre j'ai l'impression, et le fait que Thorn tient absolument à la mettre à l'écart de toutes ces intrigues de cour. Je dirais que, là où le tome un nous posait les bases et nous introduisait à cet univers onirique et absolument fantasmagorique aux influences miyazakiennes que constituent le Pôle et Anima, le tome deux nous met en plein dans l'action et ne nous laisse pas de temps de répit. Entre la menace constante que subit Ophélie de la part de Farouk, du coupable mystère, mais aussi sa mère qui menace de l'étouffer en prenant le dessus sur sa vie, la pauvre demoiselle n'a pas le moindre repos, et nous non plus, il faut l'admettre. Ce tome deux m'a subjuguée une fois de plus de par la capacité créatrice et imaginative de son écrivain, Christelle Dabos, qui réitère ici son acte de magie en nous offrant un monde à la fois envoûtant, extraordinaire, magique mais aussi très dangereux, peuplé de personnages hauts en couleur, pour le moins particuliers, et l'intrigue est supportée par une action constante. Pas le temps de s'ennuyer ! Si vous n'avez pas encore lu ce roman, la révélation du fameux coupable aura de quoi vous surprendre et vous glacer le sang, croyez-moi.
Au niveau des personnages, vous l'aurez compris, j'ai adoré le fait qu'Ophélie s'affirme plus, qu'elle prenne ses décisions par elle-même, qu'elle ne se laisse plus marcher sur les pieds, qu'elle défende ses opinions et ses qualités et qu'elle sache aussi se remettre en question. Elle a une crise d'identité salutaire qui va lui faire réaliser qui est elle est vraiment et ce qu'elle désire au plus profond de son cœur. Vous aurez aussi compris à quel point j'aimais Thorn, qui est aux antipodes du héros parfait, du prince charmant, qui nous semble si froid, insensible, réglé comme sa montre à gousset, et qui donne une extrême importance à sa fonction d'intendant et à la ponctualité. Mais il faut aussi savoir aller au delà des apparences et du paraître, car Thorn est vraiment quelqu'un de formidable, courageux, et certainement le personnage le plus juste et le plus authentique, fidèle à lui-même, de toute cette aristocratie corrompue. Je l'aime mon Thorn d'amour haha ! ♥ Il a une sacrée carapace mais quand on apprend à la craqueler, on se rend compte que Thorn est un homme qui a souffert d'un manque d'affection, de négligence, mais qui sait aimer, être reconnaissant, et se montrer attentionné. Je le trouve formidable, et ça nous apprend qu'il ne faut pas juger les personnes selon notre propre manière d'agir et d'être en société. Il faut toujours rester tolérant et ouvert, sinon cela nous joue des tours (c'était la petite morale du jour). Et dans ce tome, cela ressort vraiment bien ! J'adore le duo que forme Thorn & Ophélie, si improbable d'après les apparences, à toujours se chamailler et à être en désaccord, alors qu'en réalité ils se complètent parfaitement (fangirl total sur ce couple ♥♥). Une des scènes finales m'a fait fondre le cœur, littéralement, je ne l'oublierai pas de sitôt, mon petit cœur en battait la chamade huhu ! Dans ce tome, on a le plaisir de retrouver Renard auprès d'Ophélie, je suis très attachée à ce grand rouquin coquin qui a plus d'un tour dans son sac et qui constitue un ami fidèle et indispensable pour épauler Ophélie depuis son déracinement et son arrivée dans ce nouvel univers totalement étranger. Gaëlle aussi est de la partie, notre Nihiliste ne manque pas de mordant, un sacré petit bout de femme ! On se rend compte qu'Ophélie a su se faire des amitiés réelles dans ce monde d'illusions et de méfiance, et ça me rassure. J'aime aussi beaucoup les personnages de Berenilde et Roseline, les chaperons d'Ophélie en quelque sorte, qui lui donnent des conseils, font preuve de gentillesse en contraste avec ces ignobles individus si hostiles et hypocrites, et j'ai été touchée de leur famille à trois, elles sont trois femmes fortes et admirables. Si Berenilde m'avait assez déplu au début du premier tome, elle avait su me toucher. Et dans ce tome, elle se révèle en réalité être une femme très sensible, qui, sous sa façade de dame de la cour parfaitement accomplie, cache une grande fragilité, une fêlure, un passé lourd à porter dû à la perte des êtres les plus chers à ses yeux, et à son besoin de reconnaissance et d'amour de la part de l'élu de son cœur, l'esprit de famille Farouk, qui est aussi le père de son enfant à naître, à ne pas oublier. C'est une femme très touchante au fond, qui a su rester elle-même malgré les simagrées de la cour, et qui a été un vrai soutien pour Ophélie et inversement. De plus, je trouve sa relation avec Thorn très belle, on sent que son cœur déborde d'amour pour son neveu, et celui-ci le mérite tant ... Quant à la tante Roseline, j'aurais adoré avoir une tantine comme ça, elle a un tempérament de feu, c'est hilarant ! Elle est tout simplement géniale ! Elle est aussi très fière de sa nièce, et elle a bien raison ♥ Ce livre regorge de personnages intéressants, je pourrais vous en parler des heures durant ... Pareil que pour Berenilde avec Archibald, je ne supportais pas ce dernier dans le tome un, et in fine je l'aime beaucoup. C'est un sacré gaillard (et encore, c'est peu de le dire), mais j'aime son côté débraillé, marginal, son grain de folie, et ce qu'il vit dans ce tome deux m'a bouleversée. Parmi les nouveaux, le baron Melchior m'a amusée, c'est un personnage enrobé qui ne supporte pas la violence et qui prône les bonnes manières et la diplomatie. Il va se révéler être une aide importante dans l'enquête. Sa sœur Cunégonde, qui surgit toujours d'on ne sait où, est une femme pas très agréable en revanche, qui a un commerce d'illusions ... particulier, hum hum. Mais bon, elle est assez mineure dans l'histoire et c'est pas plus mal. Sinon, on retrouve la famille d'Ophélie ! J'adorerais avoir une famille aussi soudée, agitée, pleine de vie ! Ça permettait à notre petite Ophélie un retour aux sources qui fait du bien !
Pour conclure, je dirais que cette lecture fut un véritable ascenseur émotionnel, c'est exactement ce que je ressens. J'ai ri grâce à la plume exquise de Christelle Dabos, qui fait tout le temps mouche. Cette femme a le talent de trouver les mots qu'il faut pour embellir son récit, donner un sens à chaque propos, chaque fait, et de plus, on ne peut s'empêcher d'avoir les coins des lèvres qui se redressent ou de rire franchement à chaque page que l'on tourne. Une vraie magicienne, moi je dis! J'ai manqué de pleurer à plusieurs passages de retournements de situation, de coups de théâtre, j'ai cru que mon cœur n'allait pas s'en remettre. Un second tome qui, à mes yeux, est encore plus réussi que le premier, Christelle Dabos a accompli un tour de force superbe. Le tome se finit sur une naissance, une renaissance par la même occasion, une énième disparition, et pas des moindres, et le début d'une nouvelle quête qui s'annonce ... à couper le souffle. Christelle Dabos a affirmé que le manuscrit de son troisième tome était fini, qu'elle devait le soumettre désormais à son éditeur, et un quatrième tome est déjà prévu. Pour ma part, je suis fière de faire partie du club des liseurs et des liseuses, et l'attente de la date de sortie du prochain volet va être franchement douloureuse tant je trépigne d'impatience à l'idée de découvrir la suite de l'histoire. COUP DE FOUDRE ϟ
J'ai dévoré ce tome 2 !
Les suites sont parfois décevantes, mais là pas du tout. J'ai été happée par ce qui arrive à nos deux héros Ophélie et Thorn. C'est tellement bien écrit qu'on vit chaque mot !
Ophélie notre héroïne maladroite est devenu vice conteuse et va découvrir l'envers du décor de la Citacielle. Dans cette suite, la jeune liseuse va se retrouver impliquée dans une enquête qui l'entrainera dans de nouveaux recoins de la Citacielle. Entres illusions, complots, pourra-t-elle faire confiance à son futur mari Thorn qui est toujours aussi énigmatique ?
Quel plaisir j'ai eu de retrouver la Citacielle et ses personnages plus fantastiques les uns que les autres. Christelle Dabos a su créer une multitudes de personnages complexes, bien construit. J'ai trouvé ce tome 2 plus prenant que le premier, les dons/ talents sont plus présent. L'univers est ultra développé avec une intrigue captivante aux rebondissements innatendus qui nous font tourner les pages à une vitesse folle! Le bouquin se termine en nous laissant avec un nouveau mystère ... Une lecture captivante, immersif !
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
Lorsque l’histoire dévoile tout son potentiel…
Mais par où commencer ? Car si le premier tome de La Passe-miroir a été à la hauteur de mes attentes, celui-ci a dépassé toutes mes espérances ! J’ai ri et j’ai crié, j’ai été émue et ébranlée. Bref, vous l’aurez compris, je suis passée par tellement d’émotions différentes, certaines parfois violentes, que je ne savais plus que penser. Ah si, il y avait tout de même une chose qui se répétait en boucle dans ma tête : bon sang, c’est génialissime ! Et je pèse mes mots !
Dans Les Disparus du Clairdelune, les personnages principaux ne sont pas épargnés. Alors qu’Ophélie fait face aux exigences, plutôt incongrues, du puissant Farouk, Thorn tente tant bien que mal de déjouer les complots élaborés à son encontre et celle de sa famille, tout en tirant son épingle du jeu. Ayant un faible pour les esprits torturés, je dois avouer que j’apprécie tout particulièrement ce dernier. Même s’il a le don de m’exaspérer quelquefois, ses ambivalences, son caractère indépendant et ses maladresses sociales font de lui une personnalité très captivante.
Pour autant, on finit rapidement par comprendre que les protagonistes de l’histoire ne sont, en vérité, que des pions sur l’échiquier des esprits de famille… Bien que je manque d’informations à ce sujet, j’ai hâte de pouvoir reconstruire le puzzle dans son entièreté !
Polar et fantasy, un mélange détonnant
Dans ce deuxième tome, l’histoire dépasse – et de loin ! – le mariage arrangé entre Ophélie et Thorn. Les intrigues de cour sont légion, les manipulations vont bon train et, surtout, les disparitions inexplicables de nobliaux se multiplient. Le récit prend alors un tournant auquel je ne m’attendais pas : celui de l’enquête « policière ». Moi qui ne suis pas une grande fan de ce genre littéraire, j’ai pourtant été happée par les recherches d’Ophélie, désireuse de savoir qui tirait les ficelles.
Dans le même temps, Christelle Dabos insuffle un nouveau souffle à son histoire par les bribes de mémoire qui reviennent progressivement à Farouk… Je n’ai plus qu’une envie désormais : dévorer le tome 3 sans plus tarder !
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