Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Poignante et en prise avec la vie, la poésie de Farellier - poète né en 1934, membre du comité de rédaction de la revue Les Hommes sans Épaules et membre de l'Académie Mallarmé - sonne pourtant comme une musique discrète évoquant l'émotion vive, décryptée, y compris dans ce qu'il peut y avoir à première vue de plus simple : sur la pointe des arbres doucement agitée par le demi-jour.
Ce qui est vu reste au plus près du vécu intérieur. Et le ton mezza voce du poème n'est rassurant qu'en apparence, car les mots connaissent le poids du sang. Chez Paul Farellier, la générosité côtoie l'angoisse, la mort, la solitude et l'émerveillement. L'interrogation est perpétuelle, l'image concise, le verbe ciselé au plus près du vrai et du vécu. Cette poésie épurée en dit long sur le fatum humain : Maintenant, - visage fixé : - un presque sourire - où se découd la naissance - avec le rien de personne, - apaisé peut-être d'un sens.
Pour l'ensemble de son oeuvre, Paul Farellier a reçu en 2015 le Grand Prix de Poésie de la SGDL (Société des gens de lettres) couronnant son livre L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013.
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