"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un soir de février, à Londres, un renard traverse un pont, une femme percute un passant. Elle est américaine, il est ghanéen. À partir de cet événement presque banal, Aminatta Forna tisse le long de la Tamise, à deux pas des monuments et des beaux quartiers, une succession de rencontres improbables entre ces deux personnages et des étrangers de l'ombre qui travaillent dans les arrière-cours des théâtres, les parkings ou les cuisines des palaces. Une communauté disparate d'exilés qui, sans se connaître, se mobilisent pour rechercher un petit garçon dont on a perdu la trace. Un roman sur la vie souterraine des grandes métropoles, sur la cohabitation entre les humains réunis par le hasard ou les guerres du monde, entre les hommes et les animaux sauvages. Un récit entrecroisé sur le bonheur qui, et c'est le moindre de ses paradoxes, est là où on ne l'attend pas et qui tient parfois à la présence d'un renard sur un pont, à Londres, un soir de février.
Un homme et une femme se bousculent sur le Waterloo Bridge, un soir d'automne à Londres, puis reprennent chacun leur chemin.
Une spécialiste de la vie sauvage en milieu urbain a quitté l'Amérique et ses coyotes pour étudier les renards et les perruches londoniens.
Un psychiatre éminent africain, spécialiste de l'étude des victimes de stress post traumatique est à Londres pour un colloque. Il en profite pour revoir une ancienne collègue-amie-compagne atteinte d'Alzheimer précoce, dont il cherche où et comment faciliter l'accompagnement.
Un jeune garçon erre dans la ville après l'expulsion de sa mère de leur appartement, alors que sa mère se morfond à l'hôpital.
Un réseau informel de personnel de nettoyage des rues, portiers d'hôtels, agents de sécurité enregistre les mouvements des renards et se mobilise pour retrouver le gamin.
Autant de fils épars qui se rejoignent et tressent une belle histoire d'amour et d'amitié qui montre que les coïncidences ne sont que des signes du destin, que tout vient à point et que l'ouverture d'esprit vaut mieux que toutes les croyances.
Un roman choisi parce que l'auteur me permettait d'avancer dans mon tour du monde, et qui m'a étonnée et par sa justesse de ton par la sympathie des personnages et la tendresse latente dans tout le récit.
Une auteur que j'ai donc découverte par hasard, et dont je vais rechercher les autres productions.
Une très belle découverte, dont je préfère le titre en VO : Happiness !
Ce n'est pas souvent que cela m'arrive car généralement j'apprécie plusieurs sortes de littérature et mème si j'ai du mal je vais toujours jusqu'au bout et généralement j'y trouve quand mème quelque chose qui me plait.
Mais alors la je doit dire qu'avec ce livre j'ai galérer, beaucoup de mal a rentrer dans l'histoire,pas de passages "accrocheurs" et mème jusqu'a la fin, je n'en retient rien de satisfaisant.
Je ne dit pas que le livre est mal, attention simplement je ne suis pas rentré dedans et c'est très dommage.
Cette ville ou cohabitent humains et renards, cette rencontre entre Jean et Atilla, enfin ça ne l'as pas fait a mon grand désespoir...
« Un homme si grand qu’il semblait fendre la foule », se fait heurter par une femme qui se retrouve projetée par terre. Galamment, il l’aide à se remettre sur ses deux pattes et… chabada ? Non, simplement une rencontre fortuite, la femme, Jean, suit un renard dans Londres,
Quoi, il y a des renards dans le centre de Londres ? Il semblerait, puisque Jean est venue en Angleterre les étudier. Elle arrive directement du Massachusetts pour fuir un divorce et des belliqueux qui n’acceptent pas qu’elle puisse protéger les coyotes. A Londres, en plus de cette étude, elle créé des jardins sur les terrasses, les toits.
Revenons à l’homme qui se prénomme Attila, veuf. Psychiatre, il va dans les zones de combats pour aider soldats et autochtones atteints de syndromes post-traumatiques. D’ailleurs, il arrive d’une zone de guerre et se fait une joie de cette parenthèse anglaise où il participe à un colloque sur la psychiatrie en temps de guerre. Attila accompagne sa vieille amie, victime d’Alzheimer dans sa fin de vie.
Ils se rencontrent à nouveau, fortuitement, pour aider un SDF que deux jeunes connards ennuient. De là, naît une camaraderie, puis une amitié étayée par l’aide que Jean apporte à Attila dans la recherche de son neveu qui a fui les services sociaux. Jean met à contribution son entourage qui œuvre pour elle en notant les passages et descriptions des renards. Tout un petit monde que l’on ne remarque jamais, tel les portiers d’hôtel ou de l’opéra, balayeurs tous émigrés africains, un mime de rue, tous ces gens sans importances qui sont si utiles. Un monde souterrain où l’entraide, la débrouille sont des soutiens indispensables.
Un lien fort les unit. Ils ont la même philosophie de la vie, humanisme, respect des autres, de la vie sous toutes ses formes.
Transparaît une philosophie « Une société s’engourdit autant en subissant les coups du sort qu’en en étant épargnée. Ceux dont l’existence est protégée, qui ont grandi dans du coton, n’ont pas connu la pluie ou le vent, ni couru pour échapper au tonnerre et aux éclairs, ni été pris dans une tempête, ne supportent pas qu'on leur remémore leur conditions de mortels. »
Le paradoxe du bonheur c’est que les personnes n’ayant jamais connu les ennuis, qui ont grandi dans du coton, sont beaucoup moins armées que celles qui ont rencontré le malheur ou pire.
« On en venait à croire que le bonheur était fourni avec le lait maternel, qu’il était de nature de l’homme et que le reste n’était qu’un ersazt »
Comme si la « force émotionnelle » donnait aux seconds une charpente, une colonne vertébrale sur laquelle s’appuyer pour forger un avenir qu’ils ne peuvent espérer que meilleur.
« « J’ai de l’espoir » avait dit Komba. « J’ai de l'espoir. » Il n’avait pas dit « Je suis heureux. ». C’était l‘horizon qu’il donnait à son existence. Un autre aurait parlé de bonheur, mais pas lui. L’espoir était d’un ordre différent. Chaque individu détient le récit de sa vie, et non les professionnels. Komba n’était pas un combattant, il était petit-fils d’aiguilleur ».
Dans le livre d’Aminatta Forna, je pourrais faire un parallèle entre les renards qui se cachent de moins en moins et que d’aucuns veulent exterminer et cette population multiraciale, quasi souterraine que d’aucun ne veut voir et certains…
Le récit louvoie entre l’horreur des guerres, le bonheur de deux humains, une foi en la vie, une espérance en l’avenir, l’entraide. La vie est un paradoxe. J’ai aimé ce livre dense où les chapitres en italique raconte le parcours de Jean et Attila, leurs blessures, leurs fêlures, cette envie de s’abandonner à un bonheur et la vieille peur de souffrir.
Un livre profond et dense, à plusieurs lectures ; un manifeste sur l’espoir, l’espérance malgré tout.
En commençant ce livre, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais. Le premier chapitre ne m’a pas vraiment accroché. La chasse au loup dans les années 1830 n’est pas un sujet qui va me passionner. Mais ensuite on revient à notre époque, à Londres plus précisément.
Du loup, on passe au renard. Me voilà toujours pas convaincue par ce livre. Cependant, étrangement, j’ai quand même continué. Et j’ai bien fait !
On suit deux personnages qui a priori n’ont aucun point commun. D’un côté nous avons Attila qui est un psychiatre spécialisé dans le stress post traumatique dans les zones de guerre. Cet homme est un solitaire qui n’a pas vraiment de « chez lui » à cause de son travail. C’est un personnage que l’on apprend à connaitre au fur et à mesure du livre et aussi à apprécier. Il ne se livre pas comme ça à nous et aux autres personnages. Mais on découvre au fur et à mesure que c’est un tendre. Son lien avec le personnage de Rosie est profondément touchant.
Et puis nous avons Jean. Son prénom m’a un peu déstabilisé au début de la lecture du fait que pour nous c’est un prénom masculin. Mais ce personnage… C’est un très très gros coup de cœur !!!
C’est une scientifique qui étudie les renards à Londres mais elle conçoit aussi des jardins sur les toits des immeubles. Ce personnage a eu une vie avant d’être à Londres que nous allons découvrir au fur et à mesure du livre. Elle va faire face à beaucoup de difficultés dans son travail avec les renards. C’est là que je me suis reconnue en elle car j’ai vécu la même chose dans un autre domaine. Elle est attaquée très violemment parfois mais elle reste digne et sûre d’elle et de ce qu’elle pense. Cette femme elle en a dans le pantalon et ça j’adore ! Elle a une force en elle qui fait que je suis admirative. Elle ne m’a pas déçue à un seul moment. Je me suis surprise à me dire « vas-y ma cocotte ! c’est toi la meilleure ! c’est toi qui a raison ! ».
Du côté de l’histoire, il n’y a pas un rythme de fou à part pendant la fugue d’un petit garçon. On prend son temps, on rencontre des êtres humains qui n’ont rien à voir entre eux ou presque. Les événements vont faire que ces expatriés vont s’unir et se lier d’amitié. Il y a beaucoup d’humain sans tomber dans les bons sentiments tous mielleux. On n’est pas dans le conte philosophique mais presque. Il y a une leçon derrière ce livre. L’auteure nous montre qu’à travers les épreuves difficiles on peut toujours s’en sortir. Il n’y a pas de fatalité, il y a toujours un peu d’espoir. Il faut se tourner vers l’humain et apprendre à lui faire confiance même cela n’est pas toujours évident quand on voit comment il est capable de se comporter.
Je me suis laissé embarquer dans cette histoire, dans cette ville et avec ses personnages. Je ne sais pas si j’étais plus réceptive mais en lisant je me voyais à côté d’eux et je ressentais leurs émotions. On s’attache à tous ces personnages qui sont parfois invisibles (il y a des agents de sécurité, des cuisiniers, des balayeurs…).
Ce fût une très belle lecture. On n’est pas dans le feel-good ni dans la romance, mais juste dans un livre qui vous parle de l’humain d’aujourd’hui et qui vous redonne un peu d’espoir et foi dans l’âme humaine.
Mention spéciale pour les passages sur ce que mangent les personnages : j’en avais l’eau à la bouche à chaque fois ! Pas de nourriture toute prête mais de la vraie cuisine !!
LE PARADOXE DU BONHEUR de Aminatta Forna
Traduit par Claire Desserrey
Éditions Delcourt
********** C O U P D E C O E U R **********
Voilà un livre pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur, qui est un CHEF-D'OEUVRE et pourtant j'ai beaucoup de difficulté à en parler... Il ouvre tellement de sujets de réflexions que je ne sais pas par quel bout l'empoigner.
Tout d'abord, c'est l'histoire d'une magnifique rencontre amoureuse entre un psychiatre ghanéen (veuf) et une scientifique américaine (divorcée)...
C'est un superbe portrait de Londres...
Ça parle des traumatismes et de leurs conséquences...
... de notre responsabilité envers les malades...
... de la mort...
... de la relation de l'homme avec l'animal et le monde sauvage...
... de la perte de notre animalité...
... de la survie et de l'adaptabilité nécessaire pour y parvenir...
... c'est aussi une réflexion politique sur la fracture entre les somewhere (ceux qui sont de quelque part) et les anywhere (ceux qui ne sont de nulle part). Comment ne pas voir dans ces renard et ces perruches qui "envahissent" Londres une corrélation avec les problèmes d'émigration et la peur de l'autre qu'ils entraînent. Et sur notre façon de traiter l'étranger...
Et au final, le paradoxe du bonheur c'est d'arriver à la résilience malgré les épreuves, aussi douloureuses et diverses qu'elles aient été (décès d'un conjoint, divorce, avoir accompagné un malade d'Alzheimer, traumatisme de guerre, expatriation, ...).
Aminatta Forna est sans aucun doute à l'égale des très grands écrivains grâce à sa subtilité et à son écriture tout en délicatesse.
Je remercie les éditions Delcourt pour cette lecture extrêmement enrichissante.
La voilà la bonne surprise que j'attendais ! Un roman foisonnant, moderne et ambitieux. Dans lequel je me suis immergée sans plus penser à rien d'autre qu'à la compagnie des très beaux personnages que nous offre cette jeune auteure écossaise, nourris sans aucun doute par la fibre cosmopolite que dévoile sa courte biographie. Mère écossaise, père sierra-léonais, une enfance entre Sierra Léone, Thaïlande, Iran et Zambie... une ouverture sur le monde qui irrigue ce texte et l'ancre solidement dans la réalité londonienne.
Tout comme ces renards qui ont envahi les rues de la capitale anglaise, une situation dont de récents reportages n'ont pas manqué de se faire l'écho ces derniers mois. C'est l'un d'entre eux qui figure la première apparition du roman en se faufilant entre les passants du Waterloo Bridge. Et qui va provoquer la rencontre fortuite de nos deux héros aux univers si différents que seul le hasard pouvait se mêler de les mettre en contact. Il s'appelle Attila et il est ghanéen. Psychiatre spécialiste des troubles liés aux syndromes post-traumatiques, il intervient sur les zones de conflit, partout dans le monde. Elle s'appelle Jean, elle est américaine. Scientifique, elle est à Londres pour une mission d'observation des renards et, pour boucler les fins de mois, travaille comme paysagiste auprès de particuliers. Il est au contact des atrocités commises par les humains sur d'autres hommes, elle travaille à défendre et protéger les animaux des velléités de contrôle et de destruction de ces mêmes hommes. Arrivés au mitan de leurs vies respectives, parfois nostalgiques du passé, effrayés par le futur, ils s'attachent à vivre l'instant présent. Une amitié naît et se renforce lorsque le fils de la nièce d'Attila disparait et qu'ils unissent leurs forces pour tenter de le retrouver. Jean active son réseau constitué d'individus chargés de la renseigner sur les renards : un mime de rue, des contractuels, des employés de la ville... tout un petit monde invisible qui patrouille dans les rues de Londres et va s'avérer des plus utile.
Comme je le disais en préambule, la densité de ce roman est remarquable. Grâce au petit monde "souterrain" qui s'anime sous nos yeux, c'est un autre Londres qui nous est donné à voir, multiculturel, vivant, un Londres de l'entraide et de la débrouille sociale. Les backgrounds des deux héros sont impeccablement fouillés grâce à quelques flashbacks qui permettent d'observer Attila lors de ses missions ou Jean lors de son précédent travail, auprès des populations de coyotes aux États-Unis ; de mieux comprendre aussi les douleurs passées, un veuvage pour l'un, un divorce pour l'autre. Autant d'éléments de contexte utilisés pour explorer la question du bonheur et de l'aptitude au bonheur, dans un monde où la violence s'épanouit.
"Chaque fois que vous marchez sur un trottoir bondé, vous croisez des tueurs en puissance. La guerre leur en donne la permission. Nous nous plaisons à croire que les hommes sont communément bons, mais en avons-nous seulement la preuve ? Personne n'est bon par principe ; il y a juste une majorité de gens qui n'ont pas eu l'occasion de se comporter autrement".
Il y a chez Attila et Jean une forme de sagesse liée à l'expérimentation, mais également beaucoup de pudeur et d'empathie dans le regard qu'ils portent sur chaque individu. Il y a chez eux ce conflit permanent entre l'envie de retenter quelque chose, de se laisser aller aux sentiments qui les envahissent et puis la vieille peur de souffrir. Pourtant "qu'est-ce qu'une vie sans incident ? Est-ce même possible ?" demande Attila à juste titre.
Avec ce roman, j'ai retrouvé le même plaisir qu'avec les livres de William Boyd (compatriote de l'auteure avec laquelle il semble partager d'autres influences) qui vous entrainent de façon très immersive dans un univers particulier et offrent un vrai regard sur le monde qui nous entoure. Une lecture dont on ressort un peu plus riche.
Suivez le renard, c'est un vrai régal !
"Le paradoxe du bonheur" de Aminatta Forna
Éditions Delcourt
Parution le 09/01/2019
Rentrée littéraire d'hiver 2019
Mesdames et messieurs, soyez les bienvenus à bord de l'Eurostar. Notre destination de cette lecture sera Londres. Tout au long de ce voyage à travers ces pages, Aminatta Forna, notre conteuse, nous fera découvrir quelques secrets de la belle anglaise.
Le saviez-vous, vous, que même les renards s'y plaisent ? Que la magie des ponts londoniens, traversant la Tamise, exerce ses pouvoirs sur les êtres qui les font se rencontrer ? Même les plus improbables, les presque invisibles, les très visibles argentés ?
"Ciel rouge le soir laisse bon espoir. Ciel rouge le matin, pluie en chemin."
Attachez bien vos ceintures, vous voilà partis pour vivre un véritable séjour initiatique. La rencontre d'Attila et Jean, la quête du petit Tano et le sauvetage de sa maman, la course après les renards qui se faufilent ou pointent le bout de leurs nez comme par surprise ou comment comprendre aussi leur capacité d'adaptation en milieu urbain...
Comme le dit si bien Salman Rushdie, "Un formidable roman"...
Aminatta Forna nous offre une histoire à travers son écriture qui nous enveloppe, nous séduit, si riche, charismatique et enivrante.
Chaque chapitre nous en apprend un peu plus, sur la vie animale, l'observation des oiseaux et l'évolution de ces beaux canidés au pelage roux, dans cette grande ville, où ils ont su s'installer.
Mais c'est aussi avec finesse et subtilité que sont abordés les relations humaines, l'amitié, les liens de la famille, l'attachement... le temps qui passe, l'âge qui avance...
"L'amour est un jeu de hasard et son enjeu le cœur humain. On abat ses cartes l'une après l'autre sans montrer celles qu'on a en main, en étudiant les moindres mouvements de son partenaire."
Mesdames et messieurs, j'espère que vous apprécierez autant que moi votre séjour aux côtés de Aminatta Forna et ses personnages. Nul besoin de carte pour déambuler en plein coeur de Londres, suivez les guides, ils vous enchanteront, et qui sait, peut être que le paradoxe du bonheur prendra tout son sens... (Être confronté à la dureté pour mieux recevoir le bonheur qui n'est pas acquis.)
Destination "coup de coeur" assurée !!
https://littelecture.wordpress.com/2019/01/28/le-paradoxe-du-bonheur-de-aminatta-forna/
"Le problème avec le bonheur, se disait Attila, tenait peut-être au fait que les nourrissons semblaient des créatures si heureuses. On en venait à croire que le bonheur était fourni avec le lait maternel, qu'il était l'état de nature de l'homme et que le reste n'était qu'un ersatz. C'était une erreur, car ce que l'on désirait avec tant d'ardeur, ce n'était pas le bonheur, c'était l'innocence édénique dans laquelle baignent les nouveaux-nés."
La rencontre inattendue d’une jeune femme américaine et d’un ghanéen d’une taille phénoménale dans une rue de Londres. Rencontre inattendue autant que percutante puisque Jean qui poursuivait un des renards dont elle étudiait le mode de vie en milieu urbain (eh oui, incroyable mais vrai) s’est littéralement écrasée sur la puissante poitrine d’Attila ! Ces deux-là - que tout séparait à priori - vont à nouveau se recroiser à deux reprises avant de sympathiser : Attila ne croit pas aux coïncidences …
Jean, divorcée de Ray, mari un peu délaissé qui ne supportait plus que leur fils Luke et lui-même passent après les coyotes et autres animaux à quatre pattes. Jean, venue étudier le comportement de quelques renards londoniens …
Attila, veuf et réparateur des âmes brisées par les conflits à travers le monde, venu à Londres voir son amour de jeunesse, Rosie, atteinte d’un Alzheimer précoce. Venu également visiter sa nièce et son petite garçon prénommé Tano.
Je n’en dévoilerai pas plus, pour ne pas gâcher le charme de cette belle histoire, de cette rencontre peu banale, ou chacun apprend à se reconstruire, apprivoise le bonheur et découvre la résilience. UN GROS COUP DE COEUR !
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