"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marie arrive en Algérie comme enseignante. Elle vient de Lille. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à elle, une autre culture, un rythme de vie complètement opposé à ses habitudes. Elle fait la connaissance des Pieds-noirs, des Arabes et essaie de s'intégrer tout en restant un bon professeur.
« La sale guerre » arrive. L'enseignante est confrontée à des visions terribles, des combats, des morts, le racisme. La violence est dans tous les clans. Elle devra, courageusement résister, malgré son propre passé déjà chargé d'horreurs, survivre dans ce courant de sang, de boue, de terrorisme et de peur. Sa stupéfaction sera grande, son désespoir aussi.
Douze ans après son arrivée à Tiaret, elle repartira vers Marseille, avec des milliers d'immigrés, emportant dans une valise quelques souvenirs algériens. Le retour est dur, c'est un arrachement, un déracinement. Elle est seule, personne ne l'attend dans la cité phocéenne. Il lui faudra essayer de faire des racines, une fois encore, accepter l'humiliation pour retrouver un petit travail sans considération.
Pourtant. qui connait le carrefour suivant de sa vie ? Qui peut se condamner d'avance au chagrin perpétuel ou au rejet ? L'impossible veille toujours. La bonne étoile n'oublie pas sans cesse tout le monde. Les rebondissements d'un destin sont toujours prêts à jaillir, parfois comme des bêtes fauves, parfois comme des feux d'artifices un peu magiques.
Histoire algérienne touchant de très près à « la sale guerre », histoire d'amour, histoire d'espoir.
« Ce qui est accompli par amour, se passe toujours au-delà du bien et du mal. » F. Nietzsche « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. » André Malraux.
« La meilleure façon de relever la tête est encore de savoir l'incliner sur certaines pages essentielles de notre vie. » (auteur inconnu) « Une goutte d'eau de mer ne peut prétendre venir d'un fleuve, une autre goutte d'eau d'un autre fleuve. La mer est un seul ensemble homogène. De même, tous les êtres sont un. » Chandogya Upanishad (500 av. JC).
« Très peu de personnes en ce monde peuvent raisonner normalement. Il existe une terrible tendance à accepter tout ce qui est dit, tout ce qui est lu. Seul celui qui est prêt à se remettre en question, à penser par lui-même, trouvera la vérité. Pour connaître les courants de la rivière, celui qui veut la vérité doit entrer dans l'eau. » Maharaj Nisargadatta (1469-1539).
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