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Le nom de mon père

Couverture du livre « Le nom de mon père » de Elamine Juliette aux éditions Frison-roche Belles-lettres
Résumé:

Bassam a vu la mort de très près en 2006, lors des bombardements israéliens sur Beyrouth. Des années plus tard, installé à Naples, il travaille dans un restaurant, appelle sa tante restée au pays et ne pense plus à son passé, jusqu'à sa rencontre avec Camille. Bassam et Camille s'aiment au... Voir plus

Bassam a vu la mort de très près en 2006, lors des bombardements israéliens sur Beyrouth. Des années plus tard, installé à Naples, il travaille dans un restaurant, appelle sa tante restée au pays et ne pense plus à son passé, jusqu'à sa rencontre avec Camille. Bassam et Camille s'aiment au premier regard, et font longuement connaissance : le passé que le jeune homme a enfoui pourrait le rattraper. L'amour l'aidera-t-il à faire face au traumatisme et à se reconstruire ?

Bassam Al Jallil a 19 ans en juillet 2006, lorsqu'éclatent les bombardements au Liban. Pour le jeune homme et les siens, le temps se fige, la mort s'abat partout.
Six ans plus tard, Camille voyage en Italie avec une amie. À Naples, elle rencontre Bassam et est aussi fascinée par lui qu'il l'est par elle. C'est là, loin de ses terres d'origine, que le jeune homme essaie tant bien que mal de survivre au traumatisme qui l'a frappé. Sa rencontre avec Camille bouleverse son fragile quotidien, organisé entre les services à la pizzeria Giulia et les appels vidéo avec sa tante, Rabab, et ses cousins, Assem et Hicham, tous trois restés au Liban.
Dès que Camille rentre en France, ils continuent de se découvrir à distance, jusqu'à ce que Bassam change de comportement : en arrêt de travail à la suite d'une blessure et invité au Liban pour le mariage de son cousin, le jeune homme appréhende de renouer avec les traumatismes de son passé et a soudain bien trop de temps libre pour fuir ses pensées. Lorsque Camille revient à Naples, les deux jeunes gens remuent le passé douloureux, pour tenter de se construire ensemble.
Seize ans après le conflit isréalo-libanais de 2006, l'autrice rend un hommage puissant à ses origines, au courage et à la résilience du peuple libanais.

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Avis (1)

  • Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Frison Roche – Belles Lettres, pour cette touchante découverte !

    Le peuple libanais est un peuple martyr, déchiré, mais ô combien résilient ! Il n’a cessé de souffrir de diverses attaques extérieures, querelles « intestines » ou guerres civiles...
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    Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Frison Roche – Belles Lettres, pour cette touchante découverte !

    Le peuple libanais est un peuple martyr, déchiré, mais ô combien résilient ! Il n’a cessé de souffrir de diverses attaques extérieures, querelles « intestines » ou guerres civiles … Et même, tout récemment, d’une tragédie sans précédent (l’explosion du port de Beyrouth) due entièrement à l’inconscience d’un gouvernement laxiste …

    En juillet-août 2006, Camille était encore loin d’imaginer ce que Bassam pouvait vivre à Beyrouth : elle profitait (à dix-huit ans) de son séjour en Bretagne et envisageait avec joie ses prochaines études (un CAP de pâtisserie) sur Paris, où elle habitait …

    Et c’est à Naples, en 2012, que Bassam et Camille vont se rencontrer, dans la pizzeria où le jeune homme travaille. Ils vont rester en contact, une fois la jeune femme rentrée chez elle. Se revoir et finir par se rejoindre à Paris en 2017. Se marier en 2019 puis avoir leur fils Nabil en 2021, leur fille Nahiza viendra par la suite …

    Ce court roman (dont le style est – peut-être – un tout petit peu trop « factuel » – mais soyons indulgents : l’auteure est une primo écrivaine …) nous entraine dans l’histoire d’amour des deux jeunes gens, et les terribles souvenirs des (nombreux) drames vécus par le Liban, tout en omettant au cours de certains chapitres (volontairement je présume …) les dates des évènements relatés …

    Juliette Elamine l’a dédié à son père, Nassem, tel un hommage à sa propre histoire. Un récit de 227 pages qui se lit pratiquement d’une traite. Et un épilogue qui se veut optimiste et positif, l’espoir d’un Liban enfin apaisé …

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