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Comme tous les lettrés chinois, dès sa plus tendre enfance, Shan Sa fut initiée à l'art des idéogrammes.
Cet apprentissage ne se fit pas sans douleur. La petite fille refusa de se laisser enfermer dans les règles figées d'une technique millénaire. Elle rêva de liberté. La poésie et la peinture lui ouvrirent la porte invisible de l'imaginaire. L'émotion que Shan Sa réussit à merveille à nous communiquer dans ses romans flamboyants, en particulier dans La Joueuse de go, Prix Goncourt des lycéens 2001, s'exprime ici sous une forme inattendue.
Réunissant pour la première fois les trois aspects de sa création - littérature, peinture et calligraphie -, Shan Sa nous révèle la palette de son talent. Les images d'enfance, les impressions de voyage, les passions amoureuses se transforment en mots, en lavis. Ses textes, récits autobiographiques, nouvelles oniriques, poèmes et aphorismes, sont empreints d'une mystérieuse douceur, parfois d'une déchirante violence.
Ses encres et ses peintures, nées du jeu subtil du noir et du gris, de la hantise des couleurs incendiaires, oscillent entre le classique chinois et la modernité occidentale. "Peinture, écriture, prière sont nos armes de consolation. Vaincre la paresse, la lâcheté, l'incertitude, c'est s'élever, se dépasser, se préparer à la mort, à l'Infini."
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