"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Il n'a pas crié. Ils ne crient jamais. » Certains secrets, pourtant bien gardés, s'avèrent parfois trop lourds à porter...
Quand des disparitions d'enfants et des meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit... Diligentés par leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de gendarmerie De Rolan sont contraints d'unir leurs forces pour découvrir la vérité.
Une commandante de police, un capitaine de gendarmerie...
Des meurtres sanglants, des disparitions d'enfants...
Élisabeth Guardiano, Franck De Rolan...
Une scène de crime dans un village de montagne va les réunir, leurs recherches vont croiser pour ne faire qu'une seule et même affaire !!!
Ce que j'aime dans l'écriture d'Alexis Lepskair, c'est sa façon de créer des duos d'enquêteurs improbables, de trouver un moyen de créer une alchimie entre des personnages que tout oppose.
Pour ce qui est de l'histoire, la tension va crescendo et même si la première scène de crime est déjà bien gore et très explicite, ce n'est pas cette partie qui va m'empêcher de dormir.
Un autre passage est bien plus terrible à mon sens et pour celui ci, pas de détails, tout est dans la suggestion.
L'auteur maitrise parfaitement cette technique car il arrive à nous faire vivre un veritable cauchemar !!!
Je pense que j'ai bien fait de lire le livre avant d'aller voir le film car je ne sais pas comment va être filmé ce moment de l'histoire mais j'ai peur que les images n'arrivent pas à en retranscrire toute l'horreur
Alexis Laipsker a ce type d'écriture qui rend son intrigue si passionnante qu'on n'a pas envie de lâcher le livre avant de l'avoir terminé. L'atmosphère du lieu, la petite touche d'humour, le couple d'enquêteurs plutôt sympathique et le dénouement inattendu font de ce roman un excellent polar et, pour moi, un coup de cœur.
L’auteur créer une atmosphère pesante, angoissante avec cette double enquête, fiction et contes légendaire au service d’un thriller bien construit. Alexis Laipsker a aussi l’art de nous conduire sur des fausses pistes. La plume est fluide, immersive, des touches d’humour et un suspense haletant plein de rebondissement jusqu’à que l’on referme les pages. Une intrigue qui nous pousse dans nos retranchements. Attention a la folie mentale.
L’auteur ne manque décidément pas d’imagination et nous entraîne à travers une intrigue franchement machiavélique et particulièrement bien ficelée. Happé dès les premières lignes, le lecteur ne se voit accorder aucun répit et se retrouve ainsi en proie à une atmosphère oppressante et malsaine, baladé qu’il est au gré des révélations de la première à la dernière ligne.
Soumis à un suspense qui ne cesse de grimper aux côtés de personnages fort bien travaillés et croqués avec beaucoup de caractère, que l’on se plaît sans délai à côtoyer, le lecteur ne cesse plus de faire défiler les pages comme on dévoile ses cartes à l’abattage, avide que l’on est de savoir si c’est du bluff ou une quinte flush… Mais celle-ci est royale s’il vous plaît !
Une fois encore la plume est fluide, attrayante et addictive, le style vif et soigné, pour une lecture prenante et saisissante, teintée d’humour sans être dénuée d’émotions, d’autant plus rythmée qu’elle est servie par des chapitres courts.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/08/chroniques-2021-le-mangeur-dames-dalexis-laipsker.html)
Depuis son entrée fracassante dans le monde de la littérature au début du siècle, le thriller français ne cesse d’agrandir sa famille. D’ailleurs, chaque année est pour moi l’occasion de découvrir un nouveau membre. Cette fois-ci, c’est le tour d’Alexis Laipsker, dont le premier roman n’était pas passé inaperçu.
Dans un lieu isolé et glacial, deux enquêteurs se retrouvent face à une succession de meurtres macabres et mystérieux. La nature des crimes et les croyances qu’ils déclenchent, engendrent une atmosphère plutôt malsaine. A chaque scène, on est confronté à de nouvelles révélations qui accentuent la dramaturgie de l’enquête. On est dans le noir et on y reste.
Pour ce qui est de la narration, autant vous dire tout de suite, cet auteur n’y va pas par quatre chemins. Le lecteur entre dans l’action sans préliminaires. Le contact avec les personnages se fait rapidement et l’ambiance est vite posée. Il n’essaye pas de d’approfondir le sujet et préfère se concentrer sur l’action. Son mot d’ordre est l’efficacité.
Bercé par une plume simple et agréable, le rythme ne faiblit jamais. Les courts chapitres et les pages défilent pendant que le suspense monte. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le scénario est parfaitement ficelé et le final déroutant est la hauteur de la tension du livre.
Le premier contact avec cet auteur a donc été une réussite totale. Comme une gourmandise, je l’ai presque dévoré d’un trait, sans vraiment prendre le temps de respirer. « Le mangeur d’âmes » possède toutes les qualités d’un bon one-shot, mais si Alexis Laipsker avait dans l’idée de continuer avec Elisabeth, ce ne serait pas de refus ! J’ai pris un plaisir malsain à me plonger dans cette aventure machiavélique à ses côtés.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/01/640-alexis-laipsker-le-mangeur-dames/
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