"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alexis Laipsker est un maître du thriller français. Une valeur sûre si vous aimez les frissons.
L'histoire
Cinq femmes kidnappées. Quatre victimes introuvables. Trois enquêteurs sur la brèche. Deux jours seulement. Un tueur diabolique. Zéro chance d'en sortir indemne.
Mon avis
Un rythme endiablé extrêmement efficace. Une histoire sordide imaginée par le maestro pour tenir en haleine tous les lecteurs même les plus avertis. C'est noir, violent et cauchemardesque. Une touche de sadisme, une bouffée de terreur pure et une flambée de hurlements.
Une plume d'une redoutable perversité. J'ai dévoré le roman d'une traite pour connaître le dénouement de l'intrigue.
Une joggeuse se fait agresser. Un homme se débarrasse d'un cadavre dans un ravin de montagne.
En pourchassant deux petits casseurs, le commissaire Venturi découvre une effroyable scène de crime : un cadavre dont le portrait a été reconstitué à partir d'organes prélevés sur d'autres corps...
En luttant contre un incendie de forêt, les pompiers découvrent un charnier. Olivia Montalvert, psychocriminologue et partenaire habituelle de Venturi, est appelée pour de premières constatations.
Les deux affaires vont bien sûr se rejoindre pour permettre au binôme d'enquêteurs de se reconstituer...
Après "Hurlements", tome 3 des aventures du commissaire Venturi, voici donc le tome 4 et le deuxième polar de Laipsker que je lis. Je dois lui reconnaître une première qualité : faire plus tordu sera difficile ! Bravo pour l'imagination.
L'enquête (littéraire) est menée avec rigueur et détermination, mais ne pourrait déboucher sans l'intuition (ou les coups de génie ?) de la psy. Un coup de génie, l'auteur en a eu un autre lui-aussi : inscrire son roman dans un contexte de violent incendie de forêt. Cela contribue à assombrir encore l'atmosphère du roman, et permet d'y introduire quelques scènes aussi improbables que mémorables.
Les personnages, hormis les deux enquêteurs, sont finalement assez peu approfondis. On ne fait réellement leur connaissance qu'au travers des hypothèses formulées par la psychocriminologue. Un flou sans doute entretenu à dessein par l'écrivain pour qu'en permanence le lecteur ne sache plus trop qui est qui...
C'est très bien écrit. Tout est fait pour faciliter la lecture : style fluide ; rythme endiablé de la narration. Le lecteur se laisse volontiers prendre au jeu de l'addiction avec l'envie irrépressible de connaître la fin.. Un dénouement qui m'a laissé un petit goût amer : l'auteur n'en a t'il pas fait un peu trop ? Et finalement, que retiendrai-je de tout cela ?
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/08/21/dentre-les-morts-dalexis-laipsker-chez-michel-lafon-tordu-et-sanglant/
Je me suis lancée dans la lecture des "Poupées" d'Alexis Laipsker, en souhaitant que le livre soit aussi surprenant que la dédicace que l'auteur m'a faite.
Et bien je n'ai pas été déçue. L'auteur m'a carrément retourné le cerveau !!!
Je ne m'étais absolument attendu à cette fin, je pense sa maîtrise du bluff pour les parties de poker doit y être pour quelque chose
C'est le troisième livre d'Alexis Lepskair que je lis mais c'est le premier roman qu'il a écrit.
Je suis un peu déçue car j'avais adoré "Les poupées" et "Hurlements"
Les enquêteurs de ce livre sont moins drôle que Menthe à l'eau et le Cowboy mais ils ont une vrai personnalité et on s'y attache.
L'histoire est intéressante, c'est bien écrit et la fin est réussie
Bref, c'est un bon polar.
A lire pour apprecier l'évolution du style de l'auteur
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !