80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce qui relie ces différents récits, c'est peut-être la violence. Non pas la violence des faits divers, des attentats ou des films policiers, mais la violence inhérente à la condition humaine et indissociable de la vie :
Celle de la mort, de l'abandon, de la passion, de la séparation irrémédiable des sexes, du désir d'avoir un enfant ou du regret d'en avoir un, la violence que les hommes font subir aux animaux et celle qu'ils s'infligent les uns les autres même et surtout quand ils s'aiment.
Dans une langue directe et sobre, la remémoration des différents narrateurs (ou bien est-ce le même ?) devient explication avec soi comme une nécessité qui n'aurait rien de narcissique ni de morbide et qui n'exclut ni la tendresse ni l'amour de la vie.
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