"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Vous vous souvenez de la crise de la vache folle dans les années 1990? 1996 pour être précis?
Ce roman en reprend les ingrédients pour une crise sanitaire majeure en Europe, en 2001, tendant vers une pandémie si aucun remède n’est trouvé.
Un vaccin est trouvé mais un attentat décime toute l’équipe de ce professeur. La formule est subtilisée.
Le risque mortel est immense, le péril est imminent. L’occasion pour certains pays de collaborer au sein d’une équipe restreinte et hors cadre pour traquer les responsables.
Le huitième fléau est le premier roman de Cédric Bannel, dont le dernier titre, Baad, a été un gros coup de cœur récemment. Donc, me voilà partie à découvrir les autres écrits de ce Môssieur!
Tout en lisant, je me disais que tous les ingrédients d’un bon film américain à la Mission Impossible étaient présents!
C’est une course contre la montre: on voyage de Londres au Caire, en passant par les States et la France en quelques 400 pages. Pas le temps de souffler, le rythme est énergique et exit les problèmes de décalage horaire!
L’équipe est une parfaire alliance dans la diversité. Nous avons le cerveau, Francis Foster, psychiatre anglais et prix Nobel; Milan, agent de la CIA et iceberg imperturbable; Sam, métis africain, ancien taulard, roi de la cambriole et la touche féminine avec la petite frenchie, Vic, fleuron de la DGSE.
Le cerveau et les bras armés ont carte blanche et cela donne une traque implacable avec de belles scènes d’action, de la castagne, des armes bien puissantes, une dextérité dans les combats à toute épreuve.
Cela n’empêche pas une intrigue bien ficelée et bien documentée sur les réseaux islamistes, les services secrets, les armes, l’environnement médical sur les maladies orphelines et la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
C’est une one-shot efficace et addictif avec du suspens et des rebondissements jusqu’aux dernières lignes.
L’émotion est également présente avec un peu d’amour dans l’air et des vies à sauver. Le seul petit bémol est la trop bonne entente spontanée affichée au sein de cette équipe de choc. La psyché des personnages est ainsi bien analysée mais leur faculté à s’épancher grâce à Foster est, à mon sens, trop factice pour générer une empathie profonde, surtout venant d’agents réputés solitaires et endurcis.
En conclusion, pour un premier roman, j’ai bien apprécié. L’auteur pose les marques de ce qu’il aime mettre en scène: des sujets riches, de la bonne documentation, une intrigue dense mêlée à la psychologie et l’émotion, de l’action.
Un bon cocktail à déguster!
Londres 2001-les pires craintes sont confirmées : une épidémie de Creutzfeldt-Jakob risque de décimer les populations européennes.
Le scientifique qui avait trouvé un vaccin est assassiné dans son laboratoire et sa formule subtilisée....
Une équipe de services secrets britanniques, américains et français va tout faire pour retrouver cette formule mais le temps presse....
superbe enquête policière sur un fond psychologique.
l'histoire se situe à Londres en 2001 et reprend l'actualité de la maladie de la vache folle... pour en faire un thriller d'espionnage. A lire
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