80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Quand il s'agit de décrypter l'actualité, l'hebdomadaire satirique Vigousse ne lésine pas sur les moyens. A preuve la rubrique Le fin mot de l'Histoire, qui conjugue le présent au passé et réciproquement avec un souci permanent et scrupuleux d'exactitude historique, de bien-fondé scientifique et de bonne foi à toute épreuve, sauf si ce genre de contrainte se révèle un peu pénible.
Troisième du nom, ce recueil contient 76 chroniques (de 2017 à 2019) de 3820 caractères environ, ce qui représente tout de même 290'320 signes que les choses sont ce qu'elles sont et que ce n'est pas d'aujourd'hui. Au fil des pages, on y découvre que les pires problèmes actuels viennent d'une ancienne absence de champignons, que le feu grégeois est un sujet brûlant, que le fichu patelin de Kallstadt est une malédiction planétaire ou que l'histoire de la couronne d'épines ne manque pas de piquant. On y croise bien des énergumènes, héros de légende, conquérants en goguette, moines fanatiques, primates amoureux ou fripouilles fieffées, dont Cléopâtre et son blé, Midas et son or, Stradivarius et son bois, Yahvé et ses lubies. Et aussi un tyrannosaure percuté, un lièvre printanier, un mégacéros emprunté, un coq dégradé et un âne dérouté. Notamment.
Tous les faits historiques relatés sont certifiés rigoureusement authentiques, sauf certains.
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