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Né en 1775, Bahadur Shah II, également connu sous son nom de plume, Zafar, fut le dernier empereur moghol, descendant direct de Gengis Khan. De royal il n'avait plus que son nom et son sang. Monté sur le trône à l'âge de soixante-deux ans, dépossédé de ses pouvoirs par la Compagnie anglaise des Indes orientales, il n'en fut pas moins un souverain éclairé, poète raffiné et remarquable calligraphe. Mais en 1857 Delhi fut le théâtre sanglant de la révolte des cipayes, bénie par Zafar puis réprimée par les Britanniques. La plus belle cité de l'Hindoustan fut détruite, et l'empereur exilé en Birmanie après avoir vu massacrer ses fils et petits-fils. Le Dernier Moghol est le portrait poignant de Dehli la Fabuleuse, personnifiée par Zafar, et de leur destin tragique à tous les deux. Après Le Moghol blanc (« Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs », 2008), et à la lumière d'archives inédites, l'écrivain écossais William Dalrymple raconte avec autant de brio et de sens du détail la fin de la dynastie moghole, formidable synthèse de tolérance religieuse entre l'Inde et l'Islam.
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