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Il ne faut pas de courage pour naître ni pour être.
Il en faut parfois pour continuer d'être, ou pour cesser d'être. Commencer de résister ne va pas de soi. Résister, c'est agir " au risque de " ou " malgré " ; malgré la peur, l'inertie, le désir peut-être, l'obéissance parfois. Face à la menace, au danger ou aux faits eux-mêmes : la mort d'un proche, sa propre mort, la maladie, la barbarie..., il faut se tenir, entreprendre des ruptures, renouveler des contrats, pour ne pas se " lâcher ".
De la nature exacte de l'épreuve à surmonter, naît la qualité propre du courage : ce qu'il est, son contenu, son sens... " en connaissance de causes ". Car la lutte est une chose, son sens en est une autre, et l'on peut vite se laisser captiver par l'esthétique du courage, ébloui au point parfois d'oublier que le beau n'est pas le bien. Oser déplaire, s'extirper de la grégaire complicité des rumeurs, des idées reçues, refuser les mimétismes, car le courage s'oppose au dogme.
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