Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le chien Iodok

Couverture du livre « Le chien Iodok » de Aleksej Meshkov aux éditions L'arbre Vengeur
Résumé:

C'est le chien Iodok qui est le narrateur de ce troublant récit.
Il a pour maître le professeur Lyudov, directeur d'une clinique vétérinaire, et il se félicite de sa situation enviable, tout en sachant à quel point elle est fragile. En effet, sous sa fourrure se cache un homme qui a dû se... Voir plus

C'est le chien Iodok qui est le narrateur de ce troublant récit.
Il a pour maître le professeur Lyudov, directeur d'une clinique vétérinaire, et il se félicite de sa situation enviable, tout en sachant à quel point elle est fragile. En effet, sous sa fourrure se cache un homme qui a dû se transformer en chien pour échapper aux limiers d'un ordre social éliminant avec opiniâtreté, ruse et violence toute velléité de résistance ou simplement de différence. Ainsi Iodok est l'homme-chien, " l'apostat, le renégat du troupeau " et son récit est le témoignage au jour le jour des agissements qui se trament autour de lui et vont le conduire inexorablement à sa perte.
En réalité la clinique vétérinaire est aux mains de l'organisation occulte appelée le Zoo qui détient le pouvoir véritable et c'est là, il le découvrira, que l'on " traite " les opposants pour les faire rentrer dans le " troupeau " humain, après qu'ils ont été rabattus par les " limiers " de l'organisation déployée sur tout le territoire. Peu à peu l'homme-chien, qui se souvient de la Sibérie de sa jeunesse et éprouve attirance et amour pour Véra, la belle secrétaire, va sentir se resserrer autour de sa propre personne les fils d'une machination complexe et infiniment retorse qui ne peut s'achever que par son élimination car il est l'intolérable défaut d'un ordre totalitaire Dans cet univers qui certes évoque le monde soviétique, voire la Russie d'aujourd'hui, mais plus largement n'importe quel ordre social uniformisant, tout n'est qu'apparences et faux-semblants et c'est de là que naît l'angoisse sourde qui étreint le personnage comme le lecteur.

Donner votre avis