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Le camp des saints ; big other

Couverture du livre « Le camp des saints ; big other » de Jean Raspail aux éditions Robert Laffont
Résumé:

" Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous... Voir plus

" Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la conscience universelle, on se pose alors la question : que faire ? Il est trop tard.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève en 2011 de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
C'est pourquoi, en guise de préface à cette nouvelle édition, dans un texte intitulé Big Other, j'ai voulu, une dernière fois, mettre un certain nombre de points sur les i."
J. R.

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Avis (2)

  • Citations :

    « L’homme n’a jamais aimé le genre humain en bloc, races, religions et cultures, mais seulement ceux qu’il reconnaît pour siens, ceux de son clan, si vaste soit-il. Pour le reste, il se force, on l’y a forcé et quand le mal est achevé, il ne reste plus qu’à se désagréger. »

    «...
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    Citations :

    « L’homme n’a jamais aimé le genre humain en bloc, races, religions et cultures, mais seulement ceux qu’il reconnaît pour siens, ceux de son clan, si vaste soit-il. Pour le reste, il se force, on l’y a forcé et quand le mal est achevé, il ne reste plus qu’à se désagréger. »

    « Dans ce monde en proie au désordre de l’esprit, certains parmi les plus intelligents, généreux ou pernicieux, s’agitent spontanément. C’est leur façon à eux de combattre le doute et de s’échapper d’une condition humaine dont ils refusent l’équilibre séculaire. »

    « La France éternelle se devait, respectant la coutume mondialement admise, de pousser en solo de sublimes cris d’amour, sans réfléchir aux moyens de s’en dépêtrer, une fois les carottes cuites. »

    Quelques mots sur l’auteur :

    Jean Raspail, est né en 1925 en Indre-et-Loire. Il est un écrivain et un journaliste français.

    Pendant les vingt premières années de carrière, il va courir le monde à la découverte de populations menacées par la confrontation avec la modernité.

    En 1973 il s'autorise enfin à venir au roman et écrit son œuvre phare Le Camp des saints, dans lequel l'écrivain décrit la submersion de la France par l'échouage sur la Côte d'Azur d'une flotte de bateaux en ruine venue d'Inde, chargée de réfugiés. À partir de ce moment-là, Jean Raspail écrira un grand nombre de romans couronnés de succès.

    Un certain nombre d'ouvrages évoquent également la Patagonie, à travers la revendication du royaume de Patagonie et d'Araucanie par Orélie-Antoine de Tounens, avoué de Périgueux, dans la seconde moitié du XIXe, tout autant que dans l'évocation de l'histoire et du destin de ces régions du bout du monde, notamment dans Qui se souvient des hommes. Il se proclame lui-même « consul général de Patagonie », dernier représentant du royaume imaginaire d'Orélie-Antoine 1er. [Source Babelio]

    Maintenant, place au livre !

    J’avoue, avant de me lancer dans cette lecture, je suis allé regarder les critiques sur internet … Et là, j’ai eu peur !
    Ensuite, comme je suis un peu téméraire, j’ai ouvert le livre …
    La préface de Leonollo BRANDOLINI « Note de l’éditeur » m’a fait grincer des dents. Mais j’ai apprécié le fait que Robert Laffont soutienne la liberté d’expression de Jean RASPAIL, alors je me lance, on verra.

    La préface : « Big Other » est en fait l’histoire du premier livre, ainsi que la remise à jour avec les faits réels qui se sont déroulés en France, notamment en 2001 non loin de Fréjus …

    L’histoire se déroule à Boulouris sur la plage puis en France et dans les pays du Tiers-monde.
    Monsieur Calguès, professeur de lettres, regarde à la longue vue s’échouer un bateau plein d’étrangers … Et puis c’est cent navires qui ont fait naufrage au large de la côte d’azur. Huit cents milles vivants et des milliers de morts…

    Retour sur le comment est-ce arrivé !
    Au Delta du Gange, à Calcutta, la plus grande ville orientale de l’Inde.
    Le consulat général de Belgique dans cette ville se fait déborder. Tout le peule s’amasse dans les rues, prennent d’assaut les vieux cargos, mené par un chef, le coprophage muni d’un totem vivant …
    Tous veulent fuir la misère, la pauvreté, la famine, etc.
    Ils font cap vers l’Europe … Et plus précisément la France.

    Alors que les hautes personnalités des gouvernements des pays occidentaux sont tenues au fait par le consul en temps et en heure avant le départ des cargos, les débats sont lancés …
    Comment faire ? Qui va faire ?

    Que peut-on faire si ce n’est attendre et fuir ? La lecture du livre nous le dévoilera …
    C’est un livre très controversé, dont le Figaro (après le procès de Zemmour – Février 2011) dira que ce livre « Aujourd'hui, "Le Camp des Saints" pourrait être poursuivi en justice pour 87 motifs » !

    L’auteur dit lui-même « C’est un livre impétueux, furieux, tonique, presque joyeux dans sa détresse, mais sauvage, parfois brutal et révulsif au regard des belles consciences qui se multiplient comme une épidémie. »

    « Dans ce roman, qui comporte de nombreuses références à l'Apocalypse de Saint Jean, la submersion de la France est décrite, qui résulte de l'incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion pacifique mais lourde de conséquences pour une civilisation déjà ancienne.
    Il y dénonce ce qu'il considère être un aveuglement de la part d'un clergé catholique trop favorable à l'accueil de populations immigrées devant les modifications que ces flux comportent sur la nature d'une civilisation. » [Source Wikipédia]

    Outre le fait que Jean RASPAIL fait des dénonciations violentes et brutales et des descriptions non moins explicites, ce livre est bien écrit, dans un langage correct.

    Personnellement, je n’ai pas accroché ! Oui, c’est criant de modernité bien que ce livre date de 1973, mais il n’est pas beau. Certains disent que ce livre est comparable à « 1984 » de George ORWELL … Non, je ne suis pas d’accord. Seul point commun : l’esprit visionnaire … Mais ça s’arrête là !

    Je n’ai pas aimé, je n’ai pas accroché, je suis resté planté sur la plage en attendant que les lignes de mots passent avec violence …

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  • Un livre qui a le mérite de traiter du choc des civilisations. Ecrit en 1973, il reste étrangement d'actualité même si parfois il prend quelques longueurs. Toutefois il est agréable à lire, original et apporte un point de vue particulier sur un questionnement qui ne peut que se poser dans de...
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    Un livre qui a le mérite de traiter du choc des civilisations. Ecrit en 1973, il reste étrangement d'actualité même si parfois il prend quelques longueurs. Toutefois il est agréable à lire, original et apporte un point de vue particulier sur un questionnement qui ne peut que se poser dans de multiples pays.

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