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Mais quel mystère cache donc cette statuette de Bouddha qui met sens dessous dessus le pays Bigouden ? Qui est ce bandit, ce malfaisant dacoït indien qui utilise les moyens les plus perfides pour s'en approprier ? Gwenn Rosmadec, ancien grand reporter reconverti à l'écriture de mémoires d'inconnus à Sainte Marine, en Bretagne, chargé de sa recherche, n'en finit pas d'essuyer les plâtres de cette mission bien particulière. Tout commence un soir d'automne, lorsque Lenaïg de Kerdonkuff, fille du vicomte Goulven, franchit le seuil de son penty. Lorsqu'elle lui demande de recueillir la vie de son père en Inde, une histoire d'autant moins banale, que le vicomte gérait d'une main de fer le palais du Maharajah de Mysore, Gwenn accepte le travail avec empressement. Mais la demande de Lanaïg n'est pas sans arrière pensées et l'histoire de son père lui importe peu. Elle espère surtout que Gwenn découvrira où le vicomte a caché une statuette d'un Bouddha en jade, qu'il aurait emporté avec lui au terme de sa mission. Une statuette qu'elle sait d'une valeur inestimable. Elle n'est pas la seule dans cette quête : un malfrat indien de la pire espèce est lui aussi, à sa recherche. Et il use des moyens les plus fourbes et violents pour s'en approprier. Les conséquences sont d'une telle gravité, que le consulat général d'Inde à Quimper finit par se mêler de cette sombre affaire. Mais lorsque Sarun, la fille indienne adoptive du vicomte fait de même, jouant un jeu pour le moins invraisemblable, Gwenn commence à se demander s'il a eu raison d'accepter d'écrire ces mémoires.
Ancien journaliste devenu écrivain public, Gwenn Rosmadec se voit confier par une jeune femme prénommée Lenaïg la mission de raconter la vie de son père à titre de cadeau d’anniversaire. L’homme ayant passé de nombreuses années en Inde et ayant eu une existence riche en péripéties avant de regagner Sainte Marine, à l’embouchure de l’Odet, elle souhaite que l’ouvrage devienne un témoignage et serve de référence pour les générations suivantes. Mais Goulven de Kerdoncuff est un personnage bourru et pas particulièrement coopératif. Gwenn va devoir user de tout son charme et de toute sa diplomatie pour amener le vieux hobereau breton à collaborer…
« Le bouddha bigouden » se présente comme un roman policier classique avec une mise en place plutôt longue puisque le seul et unique crime n’intervient que vers la deux centième page. Cette histoire de bouddha de jade volé semble plus un prétexte que le nœud véritable de l’affaire. En effet, l’auteur se montre plus intéressé par nous décrire ce charmant petit coin de Bretagne que de ciseler une intrigue type Agatha Christie. Résultat : cette histoire se retrouve un tantinet cousue de fil blanc. Tout est évidemment révélé dans le dernier chapitre. Au total, un roman agréable et divertissant bien que manquant un peu de peps et d’originalité.
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