Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
« Dans l'escalier, «Please, Love, stay !» Comme un automate, je répète que mon job m'attend. La neige tombe de plus en plus, les flocons descendent de plus en plus vite. L'air est dense, lourd, étouffe les bruits. Le taxi est là... Les flocons mettent leur rideau entre nos visages. Nos lèvres se frôlent, douces et glacées. Elles glissent, se perdent ; nos yeux sont immenses, éperdus, hors du temps. Je le regarde, il a mis ses mains dans les poches. Vite, Je tourne Les talons, Vite, Sans me retourner, Kennedy Airport ! » Récit d'une passion évidente, mais interrompue, puissante puis qui s'estompe en pointillés, « L'Avion que j'ai pas pris » évoque, entre France et États-Unis, la turbulente valse des sentiments d'une femme gagnée par le doute et la crainte. D'un côté, deux âmes, deux corps qui s'attisent et s'attirent ; de l'autre, les freins que l'on s'impose, qui nous clouent au sol, nous rendant incapables d'envol. Et de ces contradictions surgit un texte tout en regrets, où se lit en creux une vie manquée... De là donc, ce texte mélancolique, en forme de double deuil : celui d'une relation bouleversante mais empêchée ; celui d'un homme, d'un artiste, à jamais perdu.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !