"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les vaisseaux des découvreurs avaient vomi sur les Amériques une pègre implacable, dirigée par des hobereaux désargentés et cruels. Immédiatement, les peuples autochtones se virent refuser le droit de vivre libres et fréquemment même celui d'exister. De cette invasion qui dura quatre siècles il nous reste de nombreux témoignages. Nous présentons ici ceux d'esprits généreux, qui dès les premières décennies de la conquête, en appelèrent l'un à son roi, au droit, à la justice et à la foi, l'autre tout simplement à la conscience morale.
Las Casas, dans Des Indiens que l'on a réduits en esclavage (1552), plaide méthodiquement pour leur libération et l'arrêt des massacres, tandis que Montaigne, dans Des Cannibales (1580), demande avec malice qui sont les vrais sauvages, dans cette affaire... Trois siècles séparent ces textes du discours de réddition du chef See-ahth. Avant d'aller mourir dans une réserve, celui-ci résume de manière à la fois menaçante et poétique la tragédie du génocide perpétré contre les Indiens d'Amérique par les conquérants et les colons venus du continent européen.
Nous présentons ici la première traduction fidèle du texte de Las Casas, établie à partir d'une édition authentique. Celle du discours du chef See-ahth, de la même manière, s'écarte des versions erronées et se réfère uniquement à la transcription originelle.
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