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Muir, c'est le héros des écologistes américains ; les Parc Nationaux, c'est lui, et sans lui, les séquoias géants de Yosemite Park auraient été débités en allumettes par les cyniques héros de la libre entreprise. Il faut lire d'abord la postface de Bertrand Fillaudeau, qui nous fait aimer follement cet Écossais élevé à la dure par un père qui maniait la Bible et le fouet.
Muir vit dans la nature, qu'il admire comme un don de Dieu et que les hommes défigurent et saccagent. Il n'est pas pour autant rousseauiste, il observe les animaux et voient bien qu'ils tuent en toute innocence au-delà du bien et du mal. Les Muir émigrent au Wisconsin, construisent leur cabane en rondins et bûchent comme des brutes. Mais John « fera la route », beatnik avant la lettre, toutefois sans alcool et sans femmes. Vagabond, il ne se considérera jamais comme un «écrivain», il est beaucoup plus fier de ses dons d'inventeur-bricoleur plutôt farfelu : trop pauvre pour s'offrir une montre, il fabrique une horloge en bois avec laquelle il déclenche le feu dans le poêle de l'école dont il a la charge.
Michel Polac.
À l'heure où les forêts disparaissent, où la vie sauvage menace de n'être bientôt plus qu'un souvenir, il faut lire John Muir, et en tirer des leçons :
Jamais ce grand écrivain naturaliste n'a été aussi actuel.
Christophe Mercier.
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