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L'Anatomie Du Parasite

Couverture du livre « L'Anatomie Du Parasite » de Georg Petz aux éditions Absalon
  • Date de parution :
  • Editeur : Absalon
  • EAN : 9782916928159
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

« Je tire l'histoire à moi, l'entrefilet. Je l'envahis et m'y installe, y prends mes aises, en parasite, me l'incorpore jusqu'à ce que les membranes séparant nos deux organismes s'interpénètrent entièrement et qu'il soit impossible de discerner où finit le corps propre et où commence le corps... Voir plus

« Je tire l'histoire à moi, l'entrefilet. Je l'envahis et m'y installe, y prends mes aises, en parasite, me l'incorpore jusqu'à ce que les membranes séparant nos deux organismes s'interpénètrent entièrement et qu'il soit impossible de discerner où finit le corps propre et où commence le corps étranger. » La nouvelle dont sont extraites ces lignes a pour protagoniste un livreur de journaux, écrivain raté qui, soucieux de ne pas renoncer définitivement à la fiction, lit à voix haute à trois abonnés, lors de tournées nocturnes, des articles de presse entièrement « parasités » par son imaginaire et vampirise son auditoire. Ailleurs, c'est une jeune étudiante en taxidermie qui, attirée par les perspectives d'emploi aussi vagues qu'ambiguës que lui fait miroiter un cynique professeur, se voit exploitée par ce dernier qui lui confie des tâches de plus en plus délicates de naturalisation d'animaux, tout aussi prédateurs que lui-même. Nimbées d'une atmosphère crépusculaire de ruine et de déclin, ces quatre nouvelles de Georg Petz exercent une véritable fascination sur le lecteur qui, tout comme les personnages, sortira de cette lecture transformé, métamorphosé. Ne sont bien entendu pas étrangers à cette fascination les nombreuses images et métaphores, mais aussi et peut-être surtout les échos sonores, le rythme et le phrasé, tantôt legato, tantôt ostinato, de ce qui pourrait être une envoûtante « anatomie de la mélancolie », où l'humanité et son histoire passée, présente et future, loin de s'acheminer vers un quelconque progrès, ne consiste au contraire qu'en une « alternance constante d'un commencement et d'une fin et d'un recommencement, un cercle fermé sur lui-même à l'infini. La voie pérenne du régrès.»

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