La vie pourtant. c'est l'affirmation de la lumière malgré la conscience de l'ombre, l'affirmation de la pulsion vitale universelle qui n'ignore pas que l'individu est fragile et mortel. Les « Galets de vie » sont des poèmes courts qui reflètent le plus souvent des flashs de la perception ou de la pensée. « La vie grise » déroule en vers lents la mélancolie hivernale qui ne parvient pas à figer l'espérance de tous les printemps. « La vie imbécile » commente avec humour la phrase de J. Delteil : « La vie exige une équitable dose d'imbécilité ». Les « Vies d'amour » poétisent avec émotion ou fantaisie des relations sentimentales qui peuvent parfois connaître une fin tragique comme c'est le cas pour « Diane et Actéon ». Lorsque les poèmes de « La jeune vie » n'évoquent pas en vers brefs l'enfance du poète ils méditent sur ses rapports avec ses propres enfants. La série « La vie des autres » se met au service des hommes et des femmes ordinaires pour chanter leurs émotions, leur activité quotidienne ou les aléas de leurs existences. « La vie notre » chante les difficultés sociales et les luttes collectives qui visent à les corriger à travers la pratique politique de la fraternité. « La vie là-bas » nous emmène en des territoires autres, lointains par la géographie ou par l'esprit, que ce soit la Lybie de Kadhafi ou la grotte de « Massabielle ». « La vie rêvée » enfin nous emporte vers l'utopie des jardins désirés ou des mondes que l'on imagine.
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