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Prénommé Basin - ou Bazin, selon que l'on préfère Proust ou Dumas - le héros de ce livre a un Papa romancier, une Maman délicieuse, et quatre demi-soeurs, dites "les Filles". Rien que de normal, en somme, si Basin Bazin n'avait subi très tôt, par sa maman qui se fait avorter, la méthode du Dr Karman. Extra-terrestre, ou fantôme, ou fantasme, ou remords, comme on voudra, le seul garçon de la famille reste invisible aux étrangers, mais il n'aura de cesse qu'il ne se soit glissé par effraction dans l'existence des siens, sous la forme d'un adorable petit être de fiction, bien plus vrai que s'il était vivant. Sur ce thème surprenant, l'une des plus jolies idées romanesques qui soit née depuis longtemps, Jean-Pierre Dufreigne a brodé la chronique quotidienne d'une "tribu", tressée de tendresse, de poésie, d'humour, d'aveux. Les mots effleurent les êtres et les choses ; tout semble dit sans le soupçon d'une insistance, comme si l'on jouait : c'est, sous le plaisir d'écrire, la joie d'entendre, à l'état pur, la voix d'un ange.
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