Tentez de gagner ces romans qui célèbrent un monde perdu confronté aux tourments perpétuels des civilisations
« Les mains de la petite étaient fines et gracieuses, plutôt larges pour une enfant qui n'avait fêté ses dix ans qu'en novembre, et extrêmement déliées. Elle les tint au dessus des touches comme il fallait pour entamer le morceau mais les laissa en suspens pendant un instant où les deux hommes eurent le sentiment qu'un vent ineffable balayait l'espace de la nef. Puis elle les posa. Alors une tempête se fit dans l'église, une vraie tempête qui fit s'envoler les feuilles et rugit comme une vague qui monte et retombe sur l'amer des rochers. Enfin, l'onde passa et la petite joua.
Elle joua lentement, sans regarder ses mains et sans se tromper une seule fois. Alessandro tourna pour elle les pages de la partition et elle continua de jouer avec la même inexorable perfection, à la même vitesse et avec la même justesse, jusqu'à ce que le silence se fasse dans l'église transfigurée. » Quoi de commun entre la petite Maria, qui vit dans un village reculé de Bourgogne, et une autre fillette, Clara qui, à la même époque, après avoir grandi dans les Abruzzes, est envoyée à Rome afin d'y développer un don prodigieux pour la musique ? Peu de choses, apparemment.
Pourtant, il existe entre elles un lien secret : chacune, par des biais différents, est en contact avec le monde des elfes - monde de l'art, de l'invention, du mystère, mais aussi de l'osmose avec la nature, qui procure à la vie des hommes sa profondeur et sa beauté. Or une grave menace, venue d'un elfe dévoyé, pèse sur l'espèce humaine, et seules Maria et Clara sont en mesure, par leurs dons conjugués, de déjouer ses plans. Les deux fillettes, une fois réunies, auront à mener un long combat...
Tentez de gagner ces romans qui célèbrent un monde perdu confronté aux tourments perpétuels des civilisations
En lisant ce livre j'avais parfois des visions de tableau ancien et parfois j'avais l'impression de voir un film d'animation.
C'est poétique, fantastique, on se laisse bercer par les mots et leur poésie.
Je me suis vraiment attachée à ces deux petites filles, Maria et Clara.
Dire que j'ai tout compris à l'histoire serait mentir.
Beaucoup de choses m'ont échappé.
Mais peu importe, je me suis laissée porter par les phrases, par l'ambiance, par le mystère.
La vie des elfes n’est pas un roman fantasy. Il tient davantage du fantastique et du réalisme magique : pouvoir guérisseur des plantes, commandement aux éléments…
L’histoire se déroule pour une part en Bourgogne et d’autre part dans les Abruzzes, où ont atterri respectivement par un soir de neige Maria et Clara, et qui en grandissant ont développé des pouvoirs…
J’ai été littéralement enchantée par la lecture de ce livre et tout d’abord par la plume de l’auteure que je découvre. J’ai souvent relu plusieurs fois un passage pour être sûre de bien en appréhender toute la poésie. C’est que le langage des elfes est exigeant.
Quant à l’histoire, proprement dite, on pourrait dire que les mystères se dissipent doucement telles les brumes qui gouvernent le monde des elfes.
J’ai également aimé les messages que porte ce livre comme l’importance d’établir des liens entres les peuples (métaphore du pont entre le monde des elfes et celui des hommes). Et surtout, l’art, y compris celui de raconter des histoires, comme puissance créatrice de l’homme versus sa tendance à détruire ce qui l’entoure (la nature). Personnellement j’ai hâte de me rendre dans Un étrange pays, la suite…
Pourtant curieuse à la lecture du résumé, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'intrigue.
L'écriture est belle et poétique, mais trop alambiquée pour moi en lecture du soir. Trop de longueurs et de descriptions.
C'est rare, mais je n'irai pas jusqu'au bout...
Deux petites filles abandonnées dans deux pays différents, deux destins que l’on va suivre en parallèle : Clara en Italie, une vie plutôt urbaine, Maria en Bourgogne, une vie au sein d’une famille paysanne et dans la nature.
Deux destins que l’on découvre vite hors du commun. Maria a un don pour le piano, elle écoute, retranscrit avec émotion et joue de manière prodigieuse alors qu’elle n’a jamais appris à jouer de cet instrument. Maria a un lien particulier avec la nature, elle parle aux animaux.
Au fur et à mesure de l’histoire on s’aperçoit que Muriel Barbery nous entraine dans un monde étrange, méconnu et mystérieux : celui des elfes. Car en effet, ces deux enfants sont des elfes, ce qui explique leurs dons si particuliers «ceux qui l’entourent se rendent compte qu’elle est d’une étoffe magique – lorsqu’elle joue au piano elle voit le monde ou vit sa sœur » « la religion de la poésie Maria la côtoyait chaque jour lorsqu’elle montait aux arbres et qu’elle écoutait le chant des rameux et des feuilles »
Les jeunes filles communiquent à travers leurs visions. Leur destin est lié et elles établissent des ponts entre le monde des elfes et le monde des humains.
Le texte et l’écriture poétiques nous plongent dans ce monde étrange et méconnu des elfes, un monde onirique ou les symboles son partout, complexes et imagés ce qui rend la lecture et la compréhension souvent complexes. La fin du livre est une porte ouverte sur un second volume. La menace e la guerre gronde au loin et menace.
Petit topo sur l’histoire : Maria et Clara sont deux orphelines qui grandissent dans des familles aimantes réciproquement dans un village de la campagne bourguignonne pour l’une et à Rome pour l’autre. Toutes deux pleines de vie et intrépides, elles découvrent au fil des jours qu’elles détiennent des pouvoirs magiques : la capacité de parler avec les animaux et la faune pour l’une et la capacité de « voir » à travers les sons et les odeurs pour l’autre. Tous leurs sens sont exacerbés ce qui fait d’elles des êtres à part, des êtres précieux et envoûtants pour ceux qui les entourent. Entre monde humain et monde fantastique nos deux héroïnes vont découvrir que leur destinée est bien moins poétique que ce qu’elles espéraient car comme dans tout monde, la guerre, ce fléau qui persiste siècle après siècle se profile à l’horizon…
Malgré une plume singulière et un vocabulaire poétique, je n’ai malheureusement pas accroché avec l’histoire et le style de l’auteure. Ayant lu « Un étrange pays » j’avais l’espoir que « La vie des Elfes » m’emballerait davantage et que Muriel Barbery appuierait un peu moins ce côté onirique qui m’avait tant freiné (un côté onirique trop opaque à mes yeux). C’est donc avec regret que j’ai clôturé ce roman, avec le regret de ne pas avoir été happée par l’histoire et par ses personnages pourtant emplies d’humanité et qui nous fournissent une belle morale : l’importance de l’ouverture d’esprit et de la tolérance envers les nations qui nous sont inconnues.
De façon plus générale, on ne peut nier le fait que l’auteur doit diviser les lecteurs, entre ceux qui sont sensibles à son style et ceux qui comme moi ne parviennent pas à percer dans son univers, à comprendre son monde elfique atypique et à apprécier son écriture alambiquée. On ressent l’univers fantastique, on ressent une ambiance particulière mais il y a « trop » d’effet de style, une forme lourdeur dans la narration qui m’a fait décrocher.
En conclusion, « La vie des Elfes » respecte son pari, celui de l’imaginaire et du fantastique. Mais cet univers s’adresse davantage à un public averti d’un point de vue, je dirais, philosophique. Ce côté fantastique reste très particulier et sort des codes habituels car il tend davantage vers la poésie et les représentations mentales que du côté « imaginaire ». L’univers n’est pas tangible, il est difficile de se le représenter et je pense que c’est ce qui m’a freiné. A lire avec recul et un (grand) lâcher prise sur le mot fantastique.
Je remercie le site Lecteurs.com de m'avoir envoyé ces 2 opus .
On redécouvre Muriel Barbery dans un univers loin de son succès "L’élégance du hérisson" . J'avoue m'être un peu perdue dans cette figure de style ou ce genre auquel je ne m'attendais pas .
Pourtant on y sent cette douce sensibilité et ce genre délicat qui rattrape un peu ce rendez vous manqué qui m'attriste.Je pense sincèrement que je ne fais pas partie du public auquel ce roman était adressé .
Le destin des 2 fillettes et l'univers magique qui les entourent nous emmènent malgré tout dans une ambiance féerique qu'on déguste avec un certain plaisir .
Ce livre nous raconte deux jeunes filles aux dons particuliers. L'une vit en Italie et connait le langage des pierres et nous raconte l'amour avec son piano. L'autre recueillie en France parle aux animaux et commande à la neige. Ces coeurs liés se préparent à la guerre et nous amènent jusqu'à "un étrange pays". Mais il faudra livrer bataille et ne pas oublier ceux des hommes tombés sous le coup de l'ennemi.
J'ai reçu ce livre en poche via lecteurs.com et j'étais très heureuse de le recevoir car la présentation du livre m'a vraiment donné envie de découvrir l'ambiance et puis cette nouvelle incursion de Muriel barbery dans cet univers plus fantastique. Alors j'ai commencé ma lecture vraiment avec un vrai contentement. Malheureusement ça n'a pas duré.j'ai trouvé vraiment l'écriture très très lourde, beaucoup trop travaillée, mais de manière prégnante et puis trop bling bling, on dirait qu' elle a pris des dictionnaire de synonymes et de français sur son bureau et qu'elle a voulu ciselé une écriture qu'elle a voulu très littéraire comme ça, et évidemment ça ne passe pas ,c'est pas fluide du tout.j'ai trouvé aussi qu'il y avait des descriptions plein de clichés du genre ''les yeux bleu glacier'' '' les paillettes où les les lumières qui qui s'allument quand les elfes apparaissent dans une pièce '', les moments qui s'étalent et qui durent'' enfin c'est vraiment bourré de clichés parce qu' elle a voulu aborder un nouveau genre, et en fait je pense qu'elle ne le maîtrise pas, et c'est vraiment pour moi totalement raté, alors moi j'aime bien ce style de récit et de d'aventure, mais là vraiment c'est à hurler, il n'y a absolument aucune fluidité, on ne peut pas entrer dans le récit parce qu'elle même, elle n'y arrive pas.
Pour moi c'est un échec total.
lecteurs.com devait m'envoyer les deux Tomes et il y a une erreur je n'ai reçu que le premier, et honnêtement ça m'arrange parce que la lecture du premier tome a été vraiment pénible quoique j'ai tourné ça en humour et en lisant à voix haute à mon entourage et on s'est un peu moqué, mais je ne conseille à personne ce livre.
Il y a vraiment d'excellents ouvrages de fantaisie ou de livres sur les elfes. Mais celui-ci pour moi c'est un échec il est totalement raté.Quitte à lire de la bonne fantasy je vous conseillerai de lire les deux tomes de l'extraordinaire livre ''le parlement des fées'' ça c'est magnifique ,c'est bien écrit, il n'y a pas des tonnes d'effets, et pourtant on rentre dans la magie sans que ce soit tellement nommé.
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