La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
Nathalie Iris, de la librairie Mots en Marge organise chaque année en juin "La Nuit Blanche des Livres" à La Garenne Colombes. Dans ce lieu d'échange, les auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs pour une grande fête du livre joyeuse et...
Dans un registre peut-être plus grave que ses précédents titres, tout en s'autorisant toutefois un humour et un cynisme qui le caractérise, David Foenkinos aborde là des thèmes dans lesquels chacun puisera sa propre réflexion : la vieillesse, le...
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
Une librairie éphémère, plus de 40 auteurs, une nuit inoubliable ! La Nuit blanche des Livres.
La Revue de Presse littéraire d'avril
Décriée ou adorée, rassérénante ou théâtre de drames intimes, la famille est l'une des grandes muses de la littérature. Tour d'horizon, arbitraire et très loin d'être exhaustif, de ces relations familiales, fondatrices de toute une vie.
C'est un roman tiroir que nous propose David Foenkinos en trois parties. Des personnages vraiment opposés qui finiront par se rencontrer.
Il y a Clara, "celle que tout le monde aime", une adolescente de 16 ans à la vie ordinaire jusqu'à ce terrible accident qui va changer sa vie, qui va lui faire voir les choses autrement avec la découverte d'un don qu'elle utilisera au service des autres.
Il y a Alexis Koskas, 50 ans, son père, banquier, séparé de Marie, son ex-femme dont il est encore amoureux qui va se consacrer pleinement à Clara. Lui qui n'aime pas lire, il va s'inscrire à un atelier d'écriture avec une certaine urgence et le sentiment de devoir être là.
Il y a Eric Ruprez, un écrivain inconnu ayant écrit un seul roman "La peur des secondes" en 1982, introuvable aujourd'hui. Un personnage aigri, mystérieux animant cet atelier.
C'est un roman qui parle de l'influence du hasard, d'ésotérisme, de la ligne invisible réunissant des êtres mais aussi de la force salvatrice de l'art en l'occurrence ici l'écriture.
Un livre dont j'ai l'impression de retrouver des similitudes avec le parcours de l'auteur, du même âge, ayant subi une expérience similaire dans son adolescence et la découverte de la littérature et plus tard de l'écriture.
La plume de David Foenkinos oscille entre gravité et humour à la découverte d'êtres en quête de sens à leur vie. Finesse, légèreté et pudeur se retrouvent dans l'écriture. Un pur moment de bonheur de lecture.
Un récit truffé de références littéraires et cinématographiques, qui parle de l'écriture, des frustrations subies par un auteur face au succès des autres. Un livre qui parle beaucoup d'amour et de hasard, de signes extérieurs.
Je ne peux vous en dire plus pour ne pas gâcher la surprise. Un livre qui se dévore.
Les jolies phrases
Ecrire, c'était chercher au fond de soi une intimité, une vérité, et la quête pouvait se transformer en désespoir.
...on pouvait considérer l'écriture comme une forme d'infidélité à sa vie.
Devons-nous complétement cesser d'attendre un événement pour qu'il s'offre à nous ?
À vrai dire, il est très rare que l'on offusque quelqu'un quand on s'intéresse véritablement à lui : le silence blesse parfois davantage que l'expression bégayante de la compassion.
Par le talent des autres, on définit toujours un peu mieux le sien.
On peut revisiter à en devenir fou l'accumulation des poussières qui détruisent un destin.
À la fin d'une relation amoureuse, il arrive qu'on ne soit plus capable d'alimenter le moindre échange : l'amitié ou la politesse même deviennent des zones inaccessibles. On aurait alors bien plus à dire au premier inconnu qui passe par là.
Il y avait comme une perversité du destin qui s'amusait de leur désarroi pour leur offrir des météorites de plaisir. À vrai dire, toute sensualité est aussi une consolation.
N'oubliez pas que dans tout amour, il y a du chagrin.
Rencontrer la mort, c'est déverrouiller sa sensibilité.
On peut mourir, mais la douleur d'avoir perdu l'être aimé ne mourra jamais. Certains sentiments ont le goût de la postérité ; ce sont les œuvres de l'absence.
Il n'est pas rare qu'un écrivain comprenne la dimension intime de son livre après l'avoir écrit.
Écrire était pour lui cet aller-retour incessant entre l'estime de soi et le mépris de soi.
Son cœur avait battu si fort, cela n'arrivait qu'une fois dans une vie de cœur.
Elle était fascinée par l'idée que chaque vie, selon la position des planètes à la naissance, portait une vibration intime qui pouvait être déterminante. Elle n'était pas loin de penser que tout était déjà écrit, notamment en ce qui concernait la personnalité de chacun. On pouvait modifier, raturer un brouillon humain, mais les grandes lignes étaient là, majestueuses dans cette dictature de l'inné.
Il y a des œuvres qui vous inspirent, vous emportent, mais il existe aussi des œuvres qui vous tuent.
Une vie passée avait le pouvoir d'aider une vie présente.
Moins on parlait, plus les gens parlaient à votre place.
De nos échecs pouvaient naître l'éclat de nos futures réussites.
Un artiste doit avant tout être maître de son intimité, se barricader dans une intériorité imperméable à toute intrusion. Une fois l'œuvre accomplie, et seulement alors, il peut tenter d'avancer vers la lumière.
https://nathavh49.blogspot.com/2025/02/tout-le-monde-aime-clara-david-foenkinos.html
J'attendais la sortie de ce nouveau roman de David Foenkinos, car ses livres sont toujours pour moi une joie de les lire, drôle, sensible, émouvant, incisif!
et là... et bien non je n'ai pas ressenti d'émotions en tournant les pages me disant, ca sera dans le prochain chapitre!
3 chapitres qui s'enchainent mais j'allais dire rien ne se passe .
Je ne suis pas convaincue par l'évolution de cette histoire.
Une surprise de cette rentrée sans effet, dommage
Après l’accident de sa fille Clara, Alexis décide de s’inscrire à un atelier d’écriture dirigé par un auteur qui n’a publié qu’un seul roman il y a quarante ans.
Dans ce nouveau livre, David Foenkinos raconte la rencontre improbable entre une jeune fille tout juste sortie du coma et un écrivain ayant renoncé à toute ambition littéraire.
Même si, à mon avis, ce n’est pas le meilleur roman de Foenkinos, la lecture reste très agréable. Sa plume, toujours aussi fluide, joue habilement avec les émotions. Composé de trois parties, seul le deuxième volet, où Alexis et Marie se succèdent au chevet de leur fille, a vraiment réussi à m’émouvoir. Le reste du récit oscille entre comédie romantique et ésotérisme.
Je suis agréablement surprise par cette lecture.
Peut-être qu'ayant été une lectrice assidue des Harry Potter, ce roman a provoqué en moi une saveur particulière, une nostalgie de ma jeunesse.
J'ai aimé suivre Martin dans son enfermement ; un traumatisme qui ne parle pas aux autres, qui rend singulier et solitaire.
Et puis, David Foenkinos a presque cessé ses notes de bas-de-pages qui avaient le don de m'irriter et nuisaient au récit de ces derniers romans.
Une écriture claire et simple, une histoire originale.
Oui une bonne surprise
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