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En 1941, à l'âge dix-sept ans, sur l'ordre du responsable du petit groupe de « patriotes » auquel il appartient, Antoine Graziani est envoyé chez les francistes - les « fascistes français » comme eux-mêmes se qualifiaient ; ces « traître » selon Radio Londres - pour apprendre ce qu'ils tramaient.
Stupéfait, il découvre qu'il connait nombre d'entre eux, de braves gens dont ceux, en âge de porter les armes en 1940, se sont bien battus. et que le fondateur de leur mouvement n'est autre que « l'As de l'Infanterie », Marcel Bucard. Celui-ci, plus jeune capitaine de l'armée française durant la Grande Guerre (dix citations, plusieurs fois blessé) a ardemment milité avec les anciens combattants allemands dans l'entre-deux-guerres pour que cessent les massacres entre jeunes hommes de leurs pays. Mais, bien qu'étant réformé, il a toutefois repris les armes en 1939 et a été une nouvelle fois été cité.
Toujours sur ordre, Antoine Graziani endosse la « chemise bleue ». Après la défaite allemande à Stalingrad, il rompt avec la Résistance. À plusieurs reprises, il échappe à des attentats.
Membre du Conseil central de la jeunesse franciste, il est condamné à mort en 1945 ; gracié, il s'évade de prison quatre ans plus tard.
Bien que recherché, il commence une autre vie sous plusieurs identités : à la télévision, dans un ministère. avant de « percer » dans la bande dessinée.
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