80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Si le royaume du Kongo connut, à partir du XVe siècle, des remous intérieurs qui aboutirent à sa dislocation au XVIIIe siècle, et si des nationalistes Kongolais, conscients de ces remous, telle Beatrice du Kongo, de son vrai nom Tchimpa Vita, ont payé de leur vie leur révolte, il faut en imputer la responsabilité aux spéculations et aux manigances des missionnaires portugais. Dans son édifiante étude, Le Messianisme congolais, Martial Sinda demande au souvenir de Tchimpa Vita de nous inviter à un voyage spirituel à travers les siècles. Ce voyage, une fois entrepris, nous conduirait au bûcher de Kilombo où, depuis près de trois siècles, brûle encore l'ardente et l'inextinguible flamme patriotique de l'héroïne kongolaise.
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