80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis 2003, Danièle et René Sirven allaient rendre visite tous les ans à Rickey dans son Death row (couloir de la mort) au Texas. Puis ils l'avaient quasiment « adopté », tant ils avaient été touchés par cet être brisé par une enfance martyre, déficient mental, qui clamait son innocence. Petit à petit, à leur contact, Rickey avait appris à lire et écrire, entretenait avec eux une abondante correspondance, et enrichissait sa foi naïve par ce qu'il pouvait comprendre de ce que les auteurs lui transmettaient de l'enseignement de Marie Balmary et Annick de Souzenelle.
Le livre rappelle ce parcours d'amitié et de spiritualité, ainsi que le dédale des recours successifs. qui échouent les uns après les autres. Puis vient le temps de l'annonce de l'exécution, et le récit se transforme en un journal à deux voix, où les auteurs témoignent de cette implacable machine à tuer qu'est la justice texane. Jusqu'à la description de l'exécution elle-même, le 9 avril 2013, à laquelle ils sont amenés à assister en tant que « parents adoptifs » du condamné.
Danièle et René Sirven sont des chercheurs spirituels dans le sillage d'Annick de Souzenelle, Marie Balmary, Maurice Bellet... Depuis une quinzaine d'années, ils sont actifs dans l'association Lutte pour la Justice, qui s'était constituée contre l'exécution au Texas du Noir américain Odell Barnes. Prenant la défense d'un autre Noir américain, Rickey Lynn Lewis, ils ont publié dans cette association un petit livre, Texas couloir de la mort, préfacé par Robert Badinter, et ont mobilisé tout un réseau (notamment chrétien) autour de lui.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année