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Comprendre ce que représente véritablement la Renaissance revient à comprendre comment une ville, Florence, a su favoriser la création artistique par des commandes publiques d'envergure, grâce à une économie moderne et prospère, comment elle a permis l'apparition d'un cercle intellectuel incomparable. Richard Turner, en concentrant son analyse sur le Quattrocento florentin, dégage avec force les grands traits qui ont fait l'originalité de Florence. Il ne se contente pas d'analyser les plus importantes créations artistiques de l'époque (le Saint Georges de Donatello, le David de Michel-Ange, le dôme de Brunelleschi, etc.) mais en donne un éclairage pertinent par une description précise du contexte social dans lequel elles ont vu le jour. L'auteur décrit aussi bien les commandes privées d'oeuvres d'art (un palais, une chapelle funéraire) que les manifestations ostentatoires du pouvoir. Il dresse le portrait d'un peuple éclairé, à l'image de ses dirigeants dissertant dans leur villa de campagne avec les plus grands philosophes tels Marsile Ficin ou Pic de la Mirandole, et en même temps avide de pratiques dévotes, faisant réaliser des portraits en cire pour les déposer dans les églises de la ville et vénérant des statues ou des fresques aux pouvoirs miraculeux.
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