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On a souvent comparé les échecs à la guerre, que ce jeu complexe serait censé reproduire sur ses soixante-quatre cases noires et blanches. Depuis des siècles, princes et souverains, amis et ennemis s'y livrent bataille. Mais c'est pendant la guerre froide que ce sport cérébral deviendra le reflet du bras de fer entre grandes puissances.
Considérés en Union Soviétique comme le symbole du pouvoir communiste, les échecs y jouèrent un rôle. Ils sont d'ailleurs toujours très pratiqués dans la Russie d'aujourd'hui, même si l'enjeu politique est moindre.
Tout au long de l'affrontement entre Washington et Moscou, les grands matchs furent la vitrine de l'équilibre, ou du déséquilibre, de leur puissance.
Daniel Johnson, lui-même prodige du jeu d'échecs, nous fait revivre cette formidable époque, nous emporte d'un match à l'autre, nous plonge au coeur de la rencontre Fisher-Spassky, qui marqua un tournant en 1972 en mettant fin à trente ans d'hégémonie soviétique. Magnifique portraitiste, il nous entraîne à la suite de ces hommes hors du commun tout en nous faisant découvrir quelques-uns des mystères de ce jeu fascinant.
Une rencontre époustouflante entre l'Histoire, le monde du jeu, et des egos plus grands que nature.
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