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La recherche n 565

Couverture du livre « La recherche n 565 » de  aux éditions La Recherche
Résumé:

« Si élucider l'esprit constitue l'ultime frontière pour les sciences du vivant, la conscience apparaît bien souvent comme le dernier mystère dans l'élucidation de l'esprit. (...) Pourtant, on peut difficilement songer à un défi plus séduisant pour la réflexion de la recherche », écrivait le... Voir plus

« Si élucider l'esprit constitue l'ultime frontière pour les sciences du vivant, la conscience apparaît bien souvent comme le dernier mystère dans l'élucidation de l'esprit. (...) Pourtant, on peut difficilement songer à un défi plus séduisant pour la réflexion de la recherche », écrivait le neuroscientifique António Damásio en 1999. Depuis vingt ans, ce mystère stimule la communauté scientifique, qui observe avec attention les conversations neuronales qui s'opèrent entre les différentes régions du cerveau. Les succès de l'imagerie cérébrale sont impressionnants, mais les chercheurs ont-ils pour autant découvert une signature neuronale de la conscience ? Des théories issues d'observations expérimentales (chez l'humain et l'animal) et d'écoles philosophiques se confrontent et s'enrichissent. Quant à savoir si une machine sera un jour consciente, tout dépend justement... de ce que nous appelons conscience.

« Comment est-il possible qu'avec 1,5 kg de matières grasses et de protéines principalement, enfermées dans une coquille osseuse, nous ayons des expériences conscientes ? » s'amuse le neuroscientifique Victor Lamme, de l'université d'Amsterdam, aux Pays-Bas. Le cerveau est en effet un organe biologique surprenant. Comment peut-il être à l'origine de ce foisonnement d'idées, de raisonnements, de perceptions, de rêves, de sentiments, qui constituent notre vie mentale ?

L'exploration scientifique des interactions entre cerveau et activités mentales a débuté au XIXe siècle. Des liens entre des actions, des perceptions corporelles et des zones cérébrales ont tout d'abord été établis. « Un exemple célèbre est celui de Paul Broca [1824-1880, NDLR], médecin à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre [Val-de-Marne, NDLR], raconte Claire Sergent, neuroscientifique à l'université de Paris, quand il a découvert l'aire du langage. »

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