80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Le propriétaire de l'appartement s'appelait Yvon Saillac de Livès, il avait vingt-neuf ans mais la tête de quelqu'un de dix-neuf ans qui allait mourir à vingt-cinq. Il fumait, se droguait à l'occasion, vivait la nuit et se nourrissait de saucisses cocktail. Il avait des sympathies libertariennes et envisageait son logement comme une communauté politiquement incorrecte où il réunissait des gens qui partageaient son point de vue:peine de mort, État faible, dérégulation généralisée, darwinisme social, privatisation des sols, des sous-sols, de l'école, de la police, de la monnaie, de l'armée, de la santé, de l'air, du feu et de l'eau.» Matthieu Richard, un trentenaire sans emploi, grenouille dans une France de plus en plus réac. Par dandysme, il fréquente divers milieux d'extrême droite, peuplés de marginaux bien nés et d'idéologues sous acide. En rejoignant le Renouveau réactionnaire, un groupuscule catholique intégriste, il se confrontera à ses névroses politiques et sentimentales. Avec La réaction, qui nous entraîne du centre de Paris à la France des ronds-points, Côme Martin-Karl signe un roman édifiant sur notre époque.
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