"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est aveugle. Elle est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il va l'entraîner dans ses ténèbres.
Gabriel a tout perdu en une nuit. Son fils de dix-sept ans, sauvagement assassiné. Ses yeux. Sa vie... Les années ont passé et l'aveugle n'a pas renoncé à recouvrer la vue. Encore moins à faire la lumière sur la mort de son enfant.
Quand un nouvel élément le met enfin sur la piste du meurtrier, c'est une évidence : il fera justice lui-même. Mais pour entreprendre ce long et éprouvant voyage, Gabriel a besoin de trouver un guide. Il recrute alors Maya, une jeune femme solitaire et mélancolique, sans lui avouer ses véritables intentions...
La cécité de conversion est une pathologie aussi méconnue qu'effrayante : suite à un profond traumatisme psychologique, vous êtes aveugle. C'est ce qui est arrivé au personnage principal de ce roman.
Ingrid desjours est une surdouée ! Marina Carrère d'Encausse et Gérard Collard, Le Magazine de la santé.
Une virtuose de la dissection des états d'âme Et des clairs-obscurs contemporains. Philippe Lefait, Des mots de minuit.
A travers ce thriller psychologique, Ingrid Desjours nous fait à nouveau la démonstration de son talent. Une fois commencé, il est impossible de lâcher l’intrigue.
L’histoire se passe en deux temps : 2003 et 2016, les chapitres alternent ces deux périodes qui sont complémentaires.
En 2003, Victor, 17 ans, à la grande fierté de son père Gabriel, intègre la prestigieuse école « Métis », repère de « fils de et de filles de » et passage incontournable pour devenir quelqu’un. Mais, Victor n’y entre pas pour ces raisons… Il réussit à se faire accepter par la « bande » de Tancrède et y fait la connaissance de Maya. Quelques mois plus tard il décède après avoir été sauvagement battu .
En 2016, nous sommes en Irlande ou Gabriel, devenu aveugle suite aux évènements de 2003, rencontre fortuitement Maya qu’il embauche comme accompagnatrice. Mais cela est-il vraiment un hasard ?
Au fil des chapitres, le lecteur, grâce aux discrets indices semés intelligemment par l’auteure, reconstitue le puzzle avec un petit temps d’avance sur les personnages, sans pour autant réussir à anticiper sur le dénouement. Ce qui crée une délicieuse addiction
Rentrée 2003. Victor, à 17 ans seulement, intègre Metis, une prestigieuse école qui forme l'élite de la nation, à la grande fierté de son père, Gabriel, un chef d'entreprise dont il déteste l'arrogance et l'autoritarisme. Très vite, il se rapproche de Tancrède, le mâle dominant de l'école et de sa petite amie Maya Torres.
Treize ans plus tard, en 2016, Victor est mort de la main de Maya, prise d'une crise de folie lors de laquelle elle a aussi blessé Tancrède. Celui-ci, entré en politique, est à la tête d'un parti d'extrême-droite et Gabriel souffre d'une forme psychosomatique de cécité. Quant à Maya, elle s'est réfugiée en Irlande après s'être faite passer pour morte dans un attentat à Paris. Mais Gabriel a retrouvé sa trace, prêt à tout pour se venger de celle qui a tué son fils. Quand il lui propose de lui servir de guide une quinzaine de jours contre un salaire mirobolant, la jeune femme hésite mais ne peut résister à cette proposition d'autant plus intéressante qu'elle vient de perdre son travail. Et puis Gabriel est séduisant, charmeur, et aveugle, donc inoffensif. Pourtant, au fil de leur voyage, le doute s'installe. Qui est cet homme qui semble semer des indices la renvoyant à son ancienne vie ? Prise entre le sentiment amoureux naissant qu'il lui inspire et le danger qu'elle pressent, Maya ne sait pas qu'elle est tombée dans un piège.
Un thriller psychologique certes, mais aussi un vaste fourre-tout. On y croise un plaidoyer pour le droit à la différence (bien), la dénonciation des mœurs dans les grandes écoles (bien), du suspense (bien), une histoire d'amour à l'eau de rose (nulle), des références scientifico-médicales (inutiles), des moments d'émotion (émouvants), des personnages caricaturaux (ridicules). Alors si on aime l'action et la tension et qu'on ne rechigne pas à verser quelques larmes sur une pauvre fille fragile et manipulée ou sur un sale c.. qui a paradoxalement ouvert les yeux sur le monde qui l'entoure une fois aveugle, on peut apprécier ce roman d'Ingrid Desjours. On retiendra surtout que c'est un véritable page-turner, malgré ses défauts, que le fin mot de l'histoire réserve sa part de surprises et on se souviendra, la larme à l'oeil, de Victor, un beau personnage, émouvant et courageux mais aussi de Gabriel et de son amour paternel, maladroit mais tellement sincère. Fait le job mais ne restera pas dans les annales.
" Il est aveugle. Elle est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il vas l'entraîner dans ses ténèbres."
Le premier livre lu de Ingrid Desjours à été Dans les yeux d'une poupée. Première lecture et premier coup de coeur pour cette plume. Je me suis donc procuré tout les autres livres et je n'ai pas retrouvé ce petit déclic pendant leurs lectures. La prunelle de ses yeux m'a été offert il y a plusieurs mois déjà mais j' ai eu un peu peur de ne pas accrocher comme les précédents.
Grave erreur de jugement !!!!
J'ai dévoré ce livre. L'histoire est prenante, intrigante, originale, les personnages très déroutant même si certains sont détestables. L'histoire est sombre voir très sombre dans certains chapitres, en y repensant je dirais même que certains sont cru à mon goût.D'autres passages sont aussi bouleversant.
J'ai été étonné de retrouver cette même envie d'en savoir d'avantage une fois un chapitre terminé. J'ai retrouvé cette plume qui m'a absorbé comme pendant la lecture de Dans les yeux d'une poupée. J'ai passé un très bon moment de lecture et si ce n'est pas encore fait, je vous conseille de lire cette histoire d'un père qui veut faire justice lui même (je ne spoile rien, c'est écrit dans la quatrième de couverture ;-) )
Il est là, en braille, point saillant sur une couverture douce, lecture tactile sur livre « en noir ».
Il est là, enserrant ma main, et c’est une bombe qui, sur son passage, vient exploser mes entrailles, mon coeur, mon cerveau, jusqu’à pénétrer mon âme, insidieusement, viscéralement. Il est la prunelle de ses yeux et désormais la prunelle de mes yeux.
Photographie, chômage, politique, insécurité et discrimination scolaire, sciences, actualité désoeuvrante, mais thé, aussi. Dans un style littéraire qui par contradiction est d’une délicatesse absolue, Gabriel et Maya m’entraînent dans ces mondes qui par essence me font chavirer, et, à travers leurs « yeux » me guident vers leurs ténèbres.
Et soudain devant la prunelle de mes yeux, un voile nuageux, celui de mes larmes, incontrôlables, versées sur ces pages et ces mots .. ces larmes, corrélées à ce besoin, presque irrépressible, d’arracher la prunelle de mes yeux, par bribe, comme pour continuer à lire sans le faire vraiment, comme pour continuer à me meurtrir de ma lecture sans le faire vraiment !
« Lorsqu’on perd ceux qui nous sont le plus proches, qu’on réalise le caractère éphémère des choses, la fragilité des liens qui nous unissent et nous retiennent à la vie, on reconsidère ce qui est important, on finit par comprendre que le regard des autres n’a aucune valeur, pas plus que les normes sociales ou même les rancunes mesquines qui nous tirent vers le bas »
Il est aveugle. Elle est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il va l’entraîner dans ses ténèbres. Gabriel a tout perdu en une nuit. Son fils de dix-sept ans, sauvagement assassiné. Ses yeux. Sa vie…
Les années ont passé et l’aveugle n’a pas renoncé à recouvrer la vue. Encore moins à faire la lumière sur la mort de son enfant. Quand un nouvel élément le met enfin sur la piste du meurtrier, c’est une évidence : il fera justice lui-même.
Mais pour entreprendre ce long et éprouvant voyage, Gabriel a besoin de trouver un guide. Il recrute alors Maya, une jeune femme solitaire et mélancolique, sans lui avouer ses véritables intentions…
La cécité de conversion est une pathologie aussi méconnue qu’effrayante : suite à un profond traumatisme psychologique, vous êtes aveugle. C’est ce qui est arrivé au personnage principal de ce roman.
MON AVIS
Très belle couverture de l’édition brochée de « La prunelle de ses yeux », avec sous le titre, des signes en braille et donc en relief !
Je vous le dis sans préambule, j’ai adoré ce thriller psychologique concocté par Ingrid Desjours ! J’ai découvert l’auteure avec ce livre et je n’ai pas été déçu.
Ce roman à suspense se déroule en 2016, avec des flashbacks réguliers sur l’année 2003, l’année du meurtre de Victor, le fils de Gabriel. Les chapitres sont courts et donne le rythme à l’histoire.
Vous allez suivre Gabriel, le père aveugle, dans ses pérégrinations, toujours à la recherche de la vérité sur la mort de son fils. Celui-ci est accompagné d’une femme qui lui permet d’aller où bon lui semble. Vous allez voir du pays, entre ballades et excursions dans des lieux improbables, et ce périple finira par vous apporter des réponses, mais pas toujours celles que vous souhaiteriez…
En effet, plus le récit avance et plus l’on se retrouve en empathie avec Gabriel et son fils Victor que l’on découvre petit à petit. Dans cette enquête, on apprend à connaître l’environnement scolaire de l’adolescent Victor, qui a pu intégrer une école prestigieuse à Neuilly-sur-Seine. Celui-ci se lie d’amitié avec une bande d’ados suivant le même cursus que lui.
Je ne vous en dirais pas plus sur ce thriller pour préserver le suspense, car les révélations se succèdent et le final est somptueux ! Un vrai coup de cœur pour moi. Je remercie l’auteure de si bien analyser l’âme humaine et de nous restituer habilement les émotions et les doutes de ses héros. Je vais désormais suivre les parutions d’Ingrid Desjours de très près !
Croyez moi !
Ce thriller est un vrai joyau !
Moins on en sait avant sa lecture, mieux c'est...
Savourez, vraiment !
Savourez, tant que vous pouvez...
Cette histoire est aussi noire qu'elle est touchante !
Renversante !
C'est le coeur serré que j'ai fait connaissance avec Gabriel, ce père meurtri, cet homme qui a une soif de vengeance comme jamais, depuis la mort atroce de son fils unique, Victor, ce jeune garçon de 17 ans, brillant , à qui l'avenir souriait de toutes ses dents.
Cet homme, qui suite à ce traumatisme a perdu la vue, inexplicablement.
C'est aussi Maya, cette jeune femme, que Gabriel va recruter pour lui servir de guide, sur la piste du meurtrier de Victor.
Je pense que c'est elle qui m'a le plus touchée...
Je me suis identifiée à elle pour de multiples raisons...
Et bien sûr, Victor... Je ne vous en dirais pas plus sur son sujet.
Faites comme moi !
Lancez vous dans cette lecture les yeux fermés...
Et si j'osais, je vous dirais, aveuglément !
Déjà, pour ce titre !
Magnifique !
Splendide !
Tellement lourd de significations...
Qui prend tellement de sens tout au long de la lecture...
Et puis, cette auteure ! Ingrid Desjours ! Qui sait distiller avec brio, sans pareil, des sujets de société, tellement sensibles, tellement d'actualité.
Ce livre, c'est haine, vengeance, envie de justice, mais aussi tellement d'amour !
Tout cela, en plus, de ces situations délicieuses, tendres, drôles, remplies d'humour, comme cette échange autour de Shakira, que je vous laisse découvrir...
Je ne peux pas vous en dire plus, au risque de spoiler...
Mais faites moi confiance ! Et jetez vous sur ce bijou...
La prunelle de ses yeux !
La Prunelle de Ses Yeux, un thriller psychologique passionnant, alternant entre trois narrateurs et deux époques.
2003
Victor, 17 ans vit sous le poids d’un secret qui l’étouffe tant qu’il en haït son père,
Gabriel, son père a tout perdu une nuit de novembre 2003, son fils, et la vue,
Maya, une jeune soumise et battue par son petit copain, Tancrède Sinclair pervers narcissique et cruel.
Victor, Maya, Tancrède, tous 3 sont dans une école élitiste, Métis.
13 ans plus tard, Gabriel, essaye de comprendre ce qui s’est passé. Il se rapproche de la belle et énigmatique Maya, qui noie son passé dans l’alcool pour l’entrainer dans un tour de France vengeur. Tous deux se font face. Ils font face à leur passé commun, mais aussi à leurs sentiments naissant.
Ingrid Desjours signe un roman véritablement abouti. Avec dextérité, elle l’ancre dans la réalité quand il est question d’élitisme et des grandes écoles, d’intolérance et de pouvoir politique. Non sans un certain brio, elle essaime d’autres thèmes, les relations père-fils, l’homosexualité, le bizutage, la soumission à travers l’expérience de Milgram, la résignation acquise via l’expérience d’Overmier & Seligman, Seligman & Maier. Et bien entendu elle offre au lecteur une occasion de croiser une pathologie peu connue qu’est la cécité de conversion.
Mais cela dit, je donne l’impression d’un fourre-tout. Il n’en est rien. Bien au contraire. Ce roman noir, est d’une rare fluidité. Le lecteur navigue dans un va et vient incessant entre 2003 et 2016. Deux époques mais aussi, un double suspense. La narration amène une analyse fine et intelligente des situations. Elle construit l’intrigue dans un rythme parfait. Tout devient passionnant. Il y a le meilleur de l’homme et le pire, l’amour et la haine. Le lecteur est au début de chacune des parties de ce roman, éclairé par de courts textes relatant des expériences menées dans les années 60. Ces liens qui n’ont rien d’innocent. Ils renforcent ce que vivent les personnages principaux. Justement, parlons de ces personnages. Ils sont forts et torturés. Leurs sentiments sont justes. Gabriel, son deuil et sa culpabilité, Maya et ses dépendances, à l’alcool et à Tancrède Sinclair, l’archétype du facho détestable. Et Victor, personnage central, forgé dans ses doutes et ses envies, si présent et décédé.
L’intrigue est délicate et brutale. Chacun manipule l’autre dans un voyage où tous se verront dépouillés de leurs artifices, de leurs mensonges et leurs non-dits. Dans cette recherche de la vérité où les traumas doivent être mis à nu, Ingrid Desjours joue sur les certitudes et les doutes. Chercher la vérité peut-être un révélateur de ce que nous sommes. Voir cette vérité en face, y faire face, c’est aussi affronter son propre regard sur soi.
La Prunelle de Ses Yeux, est subtil, violent, mais que c’est bon d’y poser son regard !
Voici typiquement le roman qui vous colle une claque.
Une histoire qu’il faut découvrir à l’aveugle, pardon pour le jeu de mots douteux, mais il faut lire ce livre en en sachant le moins possible.
C’est ce que j’ai fait, je n’ai donc pas lu la quatrième de couverture, et je me suis juste fiée aux retours des lecteurs, ce livre semblait bon aux avis de chacun, je me suis donc lancée.
J’ai découvert page après page cette histoire géniale dans laquelle nous embarque l’auteure. Ingrid Desjours donne des carapaces à ses personnages, elle leur construit des façades, elle les dissimule à notre regard pour petit à petit nous les dévoiler et à partir de là, notre cerveau de lecteur est totalement submergé par cette déferlante de sentiments, de douleurs, d’amour et de regrets.
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