Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La politique des chaires au Collège de France

Couverture du livre « La politique des chaires au Collège de France » de Feuerhahn Wolf aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Dans l'historiographie et la documentation officielle, le Collège de France - institution emblématique de la « Renaissance des bonnes lettres » et lieu de consécration le plus élevé du monde académique français - se présente comme un établissement « où s'enseignent non les branches de la Science... Voir plus

Dans l'historiographie et la documentation officielle, le Collège de France - institution emblématique de la « Renaissance des bonnes lettres » et lieu de consécration le plus élevé du monde académique français - se présente comme un établissement « où s'enseignent non les branches de la Science qui sont faites, mais celles qui sont en voie de se faire » (Ernest Renan, 1868). Il serait caractérisé par l'évolution des intitulés de ses chaires pour s'adapter aux évolutions des savoirs.
Mais la permanence des intitulés de chaires dans les premiers siècles d'existence du Collège (la chaire de grec a existé de 1530 à 1814, celle de mathématique de 1530 à 1941, celle de médecine de 1542 à 1950) semble démentir cette affirmation, ou du moins la nuancer. La transformation des intitulés de chaires n'a été réellement instituée qu'à la fin du XVIIIe siècle, pour devenir la règle aujourd'hui où les intitulés sont souvent le reflet du programme de recherche individuel de l'enseignant.
Le présent ouvrage interroge le passage du Collège royal de l'Omnia docet (qui enseigne tout) au Collège du « Nova docet, qui n'enseigne, qui ne doit enseigner que ce qui ne s'enseigne point ailleurs » (Lucien Febvre, 1951). Les auteurs s'intéressent aux mécanismes qui ont guidé ces évolutions mais aussi aux va-et-vient entre ces deux ambitions du Collège.
À travers l'évolution

Donner votre avis