"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au début des années 1960, la génération des baby-boomers arrive à l'âge de plaire. Avec Brigitte Bardot, elle rejette la mode inspirée par les grands couturiers et invente ses propres codes. Les stylistes vont humer l'air du temps dans la rue pour créer des modèles que l'on retrouve dans les boutiques branchées, à leur tour assaillies par une clientèle jeune, celle qui écoute les Beatles ou "Salut les copains". L'apparition de matériaux nouveaux et la diffusion des techniques de production de masse entraînent une révolution du marché : le prêt-à-porter apparaît et démocratise la mode. Ainsi, les fans de Sylvie Vartan ou de Françoise Hardy lassées de la "petite couturière" de leurs mères et rebutées par la "confection" ringarde consomment de la mode. Toutes ces innovations sont relayées par les médias : la mode s'impose comme source de biens de consommation pour tous. Les diktats de la jeunesse et la floraison de créateurs qui ont marqué les sixties ont-ils transformé durablement le rapport des femmes au vêtement ? C'est ce qu'a cherché à élucider un groupe de chercheurs qui, sous l'égide de l'Institut d'histoire du temps présent (CNRS), a travaillé pendant plusieurs années sur l'histoire de la mode des sixties et organisé, sous la direction de Dominique Veillon et Michèle Reat, un colloque au centre Georges-Pompidou et à l'EHESS sur les résultats de leurs recherches, dont ce livre est issu.
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