80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De Shanghai à la Sologne, une nouvelle géographie s'impose à nous. 1989 a fracassé les grandes idéologies qui structuraient les peuples en blocs antagonistes et a ouvert les portes à une globalisation accrue tandis que les sociétés partout redécoupent, matériellement et surtout mentalement leur espace, et inscrivent le local dans un global toujours plus déployé.
C'est le grand apport du livre d'Eudes Girard et de Thomas Daum, deux jeunes géographes fous de cette discipline, que de nous offrir une nouvelle perspective sur la géographie, sur cette « graphie » de la « Terre » qu'Eratosthène le premier explora. Mais point de grandes cartes murales, de capitales et de chefs-lieux, point de tonnages ni de sous-sols : une géographie nouvelle est née, sur les ruines de la géographie de (grand) papa. Elle interroge la dynamique des espaces au regard du génie des sociétés qu'ils portent, elle abat froidement le déterminisme des sols et des climats pour montrer la multitude des exploits humains qui ont façonné, parfois à partir de rien, les espaces qu'ils désiraient, jusqu'à les mettre en péril trop souvent.
La géographie n'est plus ce que vous croyez : nourri de réflexions universitaires comme de voyages personnels, d'exemples précis comme de divagations sensuelles, cet essai tisse des liens multiples, intellectuels et gourmands, et nous raccorde à un monde qui se transforme.
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