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Traduit pour la première fois en français, cet ouvrage de Lydia Cabrera publié à Cuba en 1954 (sous le titre El Monte) est d'abord une somme d'informations sur les religions d'origine africaine et la culture populaire à Cuba. C'est certainement le livre de référence le plus important dans ce domaine. Pour les adeptes des religions afro-cubaines, la forêt est le lieu où se croisent tous les maléfices et tous les enchantements. Les vivants, les dieux et les morts s'y côtoient. Mais ce texte est aussi une selve stylistique, un monde végétal éclos sous le Tropique du Cancer et fixé précieusement sur le papier, plein de mystères lexicaux et d'étrangeté syntaxique, où le lecteur se perd avec délice et frayeur. C'est une grande oeuvre ethnographique et littéraire.
« La Forêt et les Dieux (El Monte) est peut-être le meilleur livre jamais écrit à Cuba. » Guillermo Cabrera Infante « La Forêt et les Dieux (El Monte) est un livre extraordinaire où les fleurs séchées se transforment en danses de jeunes femmes ravies par les Dieux ; tout le parfum enchanteur des tropiques se dégage de ces feuilles collectées. » Roger Bastide
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