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Lauren est la fille unique du vieux Clinton Mckelva, j uge r especté e t e stimé de l a bourgade de Mont Salus, dans le Mississipi des années 50. Blessé à un oeil, le vieux juge est hospitalisé et Lauren se précipite pour l'assister. À ses côtés, sa marraine Fay, une petite femme d'origine texane aux manières maladroites, excessives et envahissantes, qui semble avoir peu d'empathie et de tact.
À la mort du juge suite à une banale opération, Lauren doit faire face au deuil et à l'organisation de l'enterrement aux côtés de cette encombrante marraine et de sa nombreuse et «folklorique» famille venue du Texas. Là, deux mondes, deux générations et deux Amériques s'entrechoquent : celle de Lauren, discrète, délicate, optimiste et tenue, et celle de Fay, criarde, e ffrontée, arrogante, tragi-comique dans l'expression des sentiments et fortement liée aux traditions familiales.
Pulitzer du mois.
Ce que j'aime dans ce challenge que je me suis lancé, c'est la découverte, c'est pouvoir parfois débuter une lecture sans rien en connaître.
C'est ce qui s'est passé avec La fille de l'optimiste. Mon choix de lecture pour Novembre a été guidé par la (non) longueur du texte. La fin du mois approchant, il me fallait une lecture courte. Les 184 pages de La fille de l'optimiste étaient donc idéales. Et puis cette couverture m'a beaucoup plu, pas à vous ?
Quand elle apprend que son père doit subir une opération de l'œil, Laurel n'hésite pas une seconde et revient de Chicago, où elle réside désormais, dans le Mississippi pour lui apporter aide et soutien. Une fois sur place, elle doit compter avec Fay, la jeune femme (plus jeune que Laurel) que son père a épousée peu de temps auparavant.
Ce séjour va remuer en Laurel des souvenirs heureux et d'autres plus douloureux. Les souvenirs deviennent d'ailleurs plus éprouvants au fur et à mesure qu'avance l'histoire, et que Laurel trace un trait sur son passé.
Au début du roman, certains passages m'ont évoqué Charlotte Brontë veillant sur son père convalescent après une opération des yeux, même si je ne pense pas que la référence ait été voulue par la romancière.
J'ai beaucoup apprécié la prose d'Eudora Welty, une prose directe, concrète qui ne s'embarrasse pas d'ornements, j'ai aimé son acuité. En deux pages, elle plante un personnage, c'est un régal.
Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour entrer pleinement dans l'histoire et entrer en empathie avec Laurel.
Eudora Welty est morte à 92 ans après avoir vécu la majeure partie de sa vie dans le Mississippi. Elle est connue pour sa représentation sans fard du Sud des États-Unis.
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