"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pulitzer du mois.
Ce que j'aime dans ce challenge que je me suis lancé, c'est la découverte, c'est pouvoir parfois débuter une lecture sans rien en connaître.
C'est ce qui s'est passé avec La fille de l'optimiste. Mon choix de lecture pour Novembre a été guidé par la (non) longueur du texte. La fin du mois approchant, il me fallait une lecture courte. Les 184 pages de La fille de l'optimiste étaient donc idéales. Et puis cette couverture m'a beaucoup plu, pas à vous ?
Quand elle apprend que son père doit subir une opération de l'œil, Laurel n'hésite pas une seconde et revient de Chicago, où elle réside désormais, dans le Mississippi pour lui apporter aide et soutien. Une fois sur place, elle doit compter avec Fay, la jeune femme (plus jeune que Laurel) que son père a épousée peu de temps auparavant.
Ce séjour va remuer en Laurel des souvenirs heureux et d'autres plus douloureux. Les souvenirs deviennent d'ailleurs plus éprouvants au fur et à mesure qu'avance l'histoire, et que Laurel trace un trait sur son passé.
Au début du roman, certains passages m'ont évoqué Charlotte Brontë veillant sur son père convalescent après une opération des yeux, même si je ne pense pas que la référence ait été voulue par la romancière.
J'ai beaucoup apprécié la prose d'Eudora Welty, une prose directe, concrète qui ne s'embarrasse pas d'ornements, j'ai aimé son acuité. En deux pages, elle plante un personnage, c'est un régal.
Cependant, il m'a manqué un petit quelque chose pour entrer pleinement dans l'histoire et entrer en empathie avec Laurel.
Eudora Welty est morte à 92 ans après avoir vécu la majeure partie de sa vie dans le Mississippi. Elle est connue pour sa représentation sans fard du Sud des États-Unis.
Roman déroutant que j'ai connu grâce à la box EXPLORATOLOGY. C'était aussi à l'époque la première réécriture de conte que je lisais.
Les codes y sont : un père aimant, une marâtre, une jeune fille hmm nous dirons "plus ou moins innocente" (j'ai eu des moments de "whooo ah ouais quand même!!!), pas de prince charmant sur son cheval blanc mais un brigand (et des truands, et des indiens)
Je pense qu'il faut vraiment se faire sa propre opinion, je le souviens m'être demandé à plusieurs reprises ce que j'étais en tain de lire tant cela semblait "étrange". C'est une lecture singulière, c'est le moins que l'on puisse dire, mais très intéressante pour changer des contes simpliste.
De plus la plume de l'auteur est très poétique et restitue à merveille la beauté des paysages.
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