80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Époque de mille et une fascinations ! C'est par le biais inusité de la fascination que cet essai envisage les rapports contemporains entre la vie et la mort. Traversant nos paysages quotidiens, l'idée que nous nous faisons de la mort imprègne nos manières de vivre et notre rapport au temps. La fascination y participerait, tant dans nos attitudes que dans nos liens, comme manière de ressentir le présent, d'habiter l'espace du corps et des identités, d'investir la mémoire et la culture, bref, comme un désir de suspendre le temps, d'accomplir secrètement notre fantasme d'éternité. Dès lors, qu'il s'agisse de quête hédoniste insatiable, de curiosité illimitée pour le spectaculaire, d'émois partagés face aux jeux extrêmes, voire face à l'horreur que suscitent les catastrophes collectives, pourquoi cherchons-nous tant, aimons-nous à ce point être fascinés, et quel en est le prix ? Cette étude socioanthropologique s'adresse à celles et ceux qui, résistant aux poncifs de l'air du temps, veulent dépasser les injonctions et les déplorations obligées entourant le fait de notre finitude. En reliant le thème de la fascination à celui de nos rapports à la vie et à la mort, l'auteure nous amène à débusquer la portée délétère des formes subtiles de déni et à reconsidérer ce qui contribue aussi à faire de nous des humains un peu plus lucides sur leur sort et celui d'une planète.
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